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Ernest-Antoine Seillière, ancien président du Medef, est adepte de la phrase choc et de la provocation, même si l'on peut le croire sincère quand il estime la célèbre famille Wendel, à laquelle il appartient par sa mère, un modèle de modestie.

Mais que penser du "Je vais parler en anglais, la langue des affaires" jeté à la face de Jacques Chirac, tellement furieux qu'il quitta sur le champ l'assemblée du Conseil européen, ou encore de cette interrogation à propos du patronat : "Qui n'en peut plus d'être ignoré, méprisé, menacé, taxé, surtaxé, suspecté ? C'est nous !". Sans oublier son commentaire de politique générale à l'arrivée de la droite en 2002 : "Avant, on avançait dans la mauvaise direction ; maintenant, on recule dans la bonne".

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