L'Arctique, le nouveau paradis des investisseurs Un continent rempli de pétrole et de gaz

le champ pétrolier d'asgard, en mer de barents.
Le champ pétrolier d'Asgard, en mer de Barents. © Oyvind Hagen / StatoilHydro

L'Arctique, mieux que l'Arabie Saoudite ? Selon l'US Geoligical Survey, la région pourrait en effet receler 90 milliards de barils de pétrole, 44 milliards de barils de gaz liquide et 47 000 milliards de mètres cubes de gaz naturel, soit environ le quart des réserves mondiales connues. La majeure partie des réserves serait concentrée au large de l'Alaska et de la Russie.

Les autorités russes ont de lors côté dénombré 170 gisements offshore dans leurs eaux territoriales. 20% du PIB russe provient déjà de l'Arctique.

Le gisement mythique de Shtokman, découvert en 1988, recèlerait à lui seul 3 700 milliards de mètres cube de gaz. Gazprom a signé un accord avec Total en 2007 pour son exploitation, pour un investissement évalué à 20 milliards de dollars. Murmansk, le port au sud du gisement, espère profiter de la nouvelle manne, d'autant plus qu'il est très bien positionné pour alimenter la cote Est des Etats-Unis.

Au-delà du pétrole, l'Arctique renfermerait aussi de grandes quantités d'or, de diamants, de fer et d'uranium. Areva a ainsi investi dans une mine d'uranium au Nunavut, au Canada.