Présidence de l'UE : les dossiers économiques de Sarkozy Faire face aux revendications sociales

Si l'édification d'une Europe sociale ne fait pas partie des priorités affichées par la présidence française, certaines avancées pourraient éventuellement être instillées au cours de ces six mois.

Le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Jean-Claude Jouyet, a ainsi insisté : "nous ne resterons pas les bras croisés" sur les questions sociales. En particulier, il affirme vouloir travailler "sur la représentation des salariés dans les comités d'entreprise européens, sur la combinaison entre vie familiale et vie professionnelle, les congés parentaux, les congés maternité, le revenu de solidarités actif ou encore le retour à l'emploi." Ce souci de rapprocher les politiques européennes des préoccupations des citoyens pourrait trouver un nouvel élan après le revers irlandais. Il trouve en tous cas un écho dans le discours de Nicolas Sarkozy sur une Europe "protectrice".

Dans cette thématique, la France pourrait trouver le soutien de la Commission européenne. Dès le 2 juillet, elle présente un ensemble de propositions et de rapports sur l'emploi, la santé ou encore la discrimination.