Les inégalités, une spécialité anglo-saxonne

Aux Etats-Unis, les foyers les plus privilégiés, c'est-à-dire les 1% ayant les revenus les plus élevés, ont bénéficié de la moitié des richesses supplémentaires créées ces trois dernières décennies, comme le montre ce graphique. "Autant dire que les 90% qui étaient déjà en bas de l'échelle n'ont récupéré que des miettes - moins du cinquième", note Jean-Marc Vittori, qui constate aussi que "les cinq pays où les 1% ont le plus profité [de la richesse créée] ont en commun la pratique de l'anglais". Un phénomène qui s'explique avant tout par l'augmentation des revenus du capital, notamment des actions et de l'envolée des "super-salaires".
©  Groupe Eyrolles

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