Crise : et si les Etats-Unis s'en sortaient ? ... sans y être forcés

Difficile de passer à côté de certaines dépenses (logement, alimentation...). D'autres, au contraire, sont parmi les premières à sauter en cas de fins de mois difficiles, comme les activités de loisir. On parle alors de dépenses discrétionnaires, dont font également partie les repas au restaurant.

depuis septembre 2010,les restaurants renouent avec la croissance.
Depuis septembre 2010,les restaurants renouent avec la croissance. © JDN

Si l'on en croit les professionnels réunis outre-Atlantique sous la bannière de la National Restaurant Association, les Américains ne se privent plus d'une bonne table de temps en temps. Pendant 32 mois, en 2008, 2009 et 2010, l'activité des restaurants américains était en récession. Depuis septembre 2010, ça ne leur est arrivé que quatre mois, et dans des proportions extrêmement faibles. Un bon signe, d'autant que les repas d'affaires sont également pris en compte.

Autre indice tendant à prouver que les dépenses discrétionnaires sont en hausse : la forte fréquentation des parcs d'attraction en décembre, cinq d'entre eux ayant même dû refuser du monde. Dans la région d'Orlando, qui compte l'essentiel des parcs, le taux d'occupation des hôtels a atteint 95%.