The Kooples, les recettes d'un succès éclair Une entreprise attractive

io echo, première couple musicien recruté par le label kooples records.
Io Echo, première couple musicien recruté par le label Kooples Records. © The Kooples

Plus de 160 points de vente, pour un chiffre d'affaires total de 37 millions d'euros en 2009-2010, selon Les Echos. Ce dynamisme n'a pas été sans attirer les convoitises : en juin dernier, le fonds d'investissement LBO France s'est positionné au capital de Kooples à hauteur de 20%, valorisant l'entreprise à 250 millions d'euros. Cette entrée au capital devrait permettre à la marque de s'internationaliser plus efficacement : elle ne compte en effet que 20 points de vente en Grande-Bretagne.

Il pourrait paraître incongru de vouloir exporter outre-Manche le "chic britannique" (Kooples commande les patrons de ses costumes chez Norton & Sons, tailleur emblématique de Savile Row) mais la marque espère bien ouvrir rapidement une boutique dans chacune des grandes capitales européennes. Elle diversifie par ailleurs ses activités en lançant notamment un label musical, Kooples Records qui se pose en héritier du géant britannique de l'électo, Warp Records. Label qui aura, selon la marque, pour objectif de produire des artistes eux aussi en couple et qui "représentent bien l'esprit de la marque".

Avec son image sophistiquée, voire quelque peu prétentieuse, la marque Kooples fait aussi l'objet de critiques. Ainsi, tout récemment, la campagne de la boutique de chaussures Eram parodiait ouvertement les publicités The Kooples présentant des couples aux métiers de rêve (DJ, professeur de golf...), aux formes parfaites qui pourraient jeter le doute sur leur véracité. C'est en tout cas ce que laisse entendre Eram en des termes à peines voilés : "Les chaussures coutent 39.90€, et ça c'est vrai" !