La chute de cheveux, qui en profite ? Les implants capillaires de plus en plus sophistiqués

par souci d'image, les cadres et les dirigeants sont particulièrement demandeurs
Par souci d'image, les cadres et les dirigeants sont particulièrement demandeurs de greffe de cheveux. © Thinkstock

Depuis plusieurs années, le docteur Eric Bouhanna a vu les demandes pour les greffes de cheveux affluer. "Aujourd'hui, j'opère trois à quatre patients par semaine et cela représente 50% de mon activité", détaille ce chirurgien esthétique parisien. Des chiffres en augmentation favorisés par des techniques de plus en plus abouties. La dernière nouveauté, c'est le FUE (Follicular Unit Extraction). On prélève un à trois cheveux sur le crâne, qui sont immédiatement réimplantés dans les zones dégarnies grâce un une sorte de "pistolet automatique".

Avantage : aucune cicatrice et l'opération n'est pas douloureuse. Elle coûte par contre de 3 000 à 6 000 euros et ne s'adresse qu'à des calvities modérées. Les autres se rabattent sur la micro-greffe (des bandelettes de cheveux sont prélevées sous anesthésie locale). Comptez environ 1 euro le cheveu.