Les nouveaux clients de la vidéosurveillance Les bureaux de tabac lassés des cambriolages

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Les buralistes représentent une clientèle de choix pour les revendeurs de matériel de vidéosurveillance. © Alain Roy

"Nos adhérents sont démarchés sans arrêt par des revendeurs de matériel de vidéosurveillance", se désespère Philippe Derome, le responsable des souscriptions à la Mudetaf, la mutuelle des buralistes. Ces commerciaux essayent ainsi de profiter de la forte hausse de la demande dans la profession. "Sur les deux dernières années, le nombre d'effractions a augmenté de 25 à 40%", assure Philippe Derome.

Et chaque buraliste braqué ou cambriolé est un nouveau client potentiel pour la vidéosurveillance. Du coup, l'Etat assouplit la règlementation : les entreprises peuvent à présent placer des caméras dans la rue et aux abords de leurs locaux si elles sont exposées à des " risques d'agression ou de vols ", et plus seulement à des risques de nature terroriste.

 D'autre part, une subvention équivalente à 80% des dépenses engagées pour l'acquisition de matériel leur est accordée par l'Etat. Pour éviter les arnaques, Philippe Derome conseille aux buralistes de faire appel à une entreprise certifiée par le Centre national de prévention et de protection(CNPP).