Ces réglementations qui deviennent de bonnes affaires Le contrôle technique des ascenseurs soumis à un ultimatum

le contrôle technique de l'ascenseur revient à environ 390 euros pour la
Le contrôle technique de l'ascenseur revient à environ 390 euros pour la copropriété © A2C

Suite à plusieurs accidents mortels survenus dans les ascenseurs, une loi a été votée en 2003 pour obliger les copropriétés à effectuer un contrôle technique tous les 5 ans (le premier contrôle obligatoire étant fixé à juillet 2009). Une loi d'autant plus urgente que 60% des installations sont âgées de plus de 20 ans selon Jean-Pierre Cadeau, délégué général de la Fédération des ascenseurs.

Avec 450 000 ascenseurs dénombrés en 2007, et 10 000 nouveaux appareils mis en service chaque année, le marché du contrôle technique se chiffrerait à environ 35 millions d'euros par an. Sans compter la rénovation, estimée elle à 6 milliards d'euros.

D'importantes sociétés comme Socotec ou Bureau Veritas, déjà présentes sur le domaine de la maitrise de risques, ont investi le créneau du contrôle réglementaire. Mais de plus petits structures ont également vu le jour. C'est par exemple le cas d'A2C, qui a réalisé 5 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2007, dont 10% sur le contrôle technique des ascenseurs.

Déjà professionnel de l'ascenseur, Stéphane Doré, directeur d'Acceo, propriétaire d'A2C, a créé sa société en 2002, un an avant la loi. Il vise 10% de part de marché.

Du coup, contrairement aux ascensoristes qui se partagent 90% du marché de la rénovation à quatre, la situation est plus concurrentielle dans l'audit et les prix restent modérés. "Un contrôle technique revient à 390 euros en moyenne", selon Stéphane Doré. La situation de ces entreprises pourrait encore s'améliorer, puisqu'il est question d'augmenter la périodicité des contrôles.