Yvon, roi de la carte postale Les cartes de licence pour préparer l'avenir

yvon a décroché ces dernières années les licences de disney et de warner.
Yvon a décroché ces dernières années les licences de Disney et de Warner. © Les Editions Yvon

Avec le succès de la carte fantaisie, c'est presque tout naturellement que l'entreprise s'est tournée vers la carte postale sous licence. "C'est une activité qui est dans les gènes de l'entreprise", assure Olivier Draeger, le PDG d'Yvon. Dans les années 60, Yvon publiait des cartes de "Bonne nuit les petits". L'éditeur a renoué avec cette lucrative activité en 2004. Cette année là, la PME francilienne décrochait les licences Disney. Aujourd'hui, les cartes postales de Blanche Neige et Mickey entre autres représentent 15% de son activité (les cartes de licence font partie des cartes fantaisies). Si bien que l'entreprise a décidé d'accélérer la tendance. En mai dernier, elle a remporté trois licences de Warner Bros pour commercialiser des cartes à l'effigie de Titi, Gros Minet et Duffy Duck. Et d'ici décembre, ce sont près de 200 références qui vont être lancées pour être ajoutées à son catalogue. Les cartes les plus sophistiquées sont fabriquées en Asie.

"Nous devrions gagner de 500 à 1 000 points de vente supplémentaires en France"

Ces références supplémentaires à forte notoriété, c'est le bingo pour le petit éditeur. D'après Olivier Draeger, cette nouvelle licence devrait permettre à son entreprise de viser les 15% de croissance pour 2009. "Nous devrions gagner de 500 à 1 000 points de vente supplémentaires en France", se réjouit-il. La grande distribution bien sûr, mais aussi des spécialistes de la papeterie. Des papetiers qu'Yvon tente de séduire de plus en plus. Car aux licences sur les cartes s'ajoutent celles sur les stickers ou encore le papier cadeau également produits par Yvon et plébiscités par les consommateurs. Un argument pour la trentaine de commerciaux de la société pour écouler son fameux "agenda de bureau Yvon", avec son socle de bois clair et ses pages reliées par des anneaux en métal. Lancé en 1937, l'éditeur en écoule 150 000 exemplaires par an.