Green Is Better, le fast-food français qui cartonne Un concept venu des Etats-Unis

le premier green is better a ouvert ses portes en 2008.
Le premier Green Is Better a ouvert ses portes en 2008. © SdP

L'idée de Guillaume Groleau, fondateur de Green Is Better, part d'un constat simple : au milieu des années 2000, les campagnes publicitaires portant sur les mauvaises habitudes alimentaires commençaient à se développer et l'opinion publique à se sentir concernée par la malbouffe. Dans le même temps, la nocivité de ces habitudes alimentaires, les risques sanitaires qu'elles impliquent étaient de mieux en mieux cernés par la recherche scientifique. Pourtant, l'offre française sur le marché de la restauration rapide ne "collait" pas à cette nouvelle tendance.

En 2005, alors qu'il était parti rendre visite à son père, à New York, l'autodidacte de 33 ans découvre, en y mangeant, ce qu'est un saladbar. Le principe est très simple et rappelle celui mis en pratique par Subway : une base de salade, qui peut être de la roquette, de la laitue... et plusieurs dizaines d'ingrédients permettant de composer une salade originale et conforme à ses goûts. "On peut aider le client à choisir, faire des suggestions... mais c'est toujours lui qui a le dernier mot", souligne Guillaume Groleau. Et, conquis, il décide d'adapter ce principe au marché français à son retour : en 2008, le premier Green Is Better ouvre ses portes à Paris. Sur un créneau encore vierge ou presque, la marque ne tarde pas à trouver sa clientèle : 27 points de vente supplémentaires se sont ouvert depuis.