Avec Hipark, BNP Paribas se lance dans l'hôtellerie Une sérieuse ambition

a moins de 50% de taux d'occupation, un projet n'est plus rentable.
A moins de 50% de taux d'occupation, un projet n'est plus rentable. © SdP

Et pour l'instant, ça marche. Il faut dire que sur le créneau du tourisme d'affaires, BNP prend peu de risques. En France, le marché représenterait 23 milliards d'euros par an selon la direction du Tourisme. Et avec ses trois résidences ouvertes en moins d'un an (entre avril 2010 et avril 2011) à Grenoble, Marseille et Nice, Hipark est en train de réussir son pari. "Nous nous somme implantés dans des emplacements de premier choix par rapport à notre cible et selon les marchés", souligne Marc Fischer. Il vaut mieux, pour être en mesure de remplir la résidence de clients et verser les loyers aux investisseurs. D'après BNP Paribas, les taux d'occupation oscillent entre 53% à Grenoble et 55% à Nice. "En règle générale, on peut considérer qu'à partir de 50% de taux d'occupation, le concept est rentable", estime Marc Fischer qui assure être en ligne avec le business plan. Mais l'enseigne demeure encore bien loin des 68 à 80% enregistrés en moyenne par Deloitte sur le créneau des appart' hôtels. "A termes, nous souhaitons atteindre les 70 à 75% de taux de remplissage", précise Marc Fischer.

Pour y parvenir, l'enseigne va multiplier les ouvertures, "une dizaine dans les prochaines années" glisse Marc Fischer. En 2013, une nouvelle résidence de 200 appartements ouvrira ses portes non loin d'Eurodisney. Mais BNP Paribas Immobilier Résidentiel Résidences Services voit déjà plus loin. "Une résidence à Paris fait partie de nos objectifs prioritaires, et nous souhaitons nous développer à l'international", confie son directeur général. Il faudra alors à l'entreprise trouver d'autres vecteurs de portage. A ce rythme, si les investisseurs suivent, les résidences Hipark ne devraient donc pas manquer de se multiplier.