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Les enseignes veulent occuper tous les segments de la coiffure. Photo © Regis Corporation
 

La plupart des grandes enseignes comme Jean-Louis David et Jacques Dessange se sont lancées dans la franchise à partir du milieu des années 70. Elles ont balisé leur territoire d'origine, alors pour se développer aujourd'hui, leurs stratégies reposent désormais sur plusieurs marques. "Avec un ticket moyen de 30 euros et un positionnement moyen de gamme axé sur la proximité, Frédéric Moreno nous apporte une offre complémentaire, souligne Benjamin Dessange, directeur général de Dessange International. Le groupe disposait déjà d'un réseau haut de gamme avec les salons Jacques Dessange chez qui les clients dépensent environ 92 euros à Paris et 70 ailleurs, mais aussi d'une présence sur le milieu de gamme avec Camille Albane. Nos trois enseignes, très différentes en termes de positionnement, nous permettent de disposer d'un maillage très dense, et nos franchisés ont l'opportunité de se développer dans leur zone de chalandise sans abîmer leur clientèle."


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Jean-Claude Biguine parie sur ses maisons de beauté. Photo © Jean-Claude Biguine
 

L'univers de la beauté

Franck Provost suit la même logique. Outre le réseau moyen de gamme qui porte son nom il dispose déjà d'un deuxième circuit crée de toute pièce, Fabio Salsa, à l'image plus jeune avec des tarifs de 20 à 25% moins élevés. En sept ans, il compte déjà une centaine de salons. Mais l'enseigne veut aller plus loin pour répondre à toutes les demandes. "Nous n'excluons pas de lancer un troisième concept qui serait une chaîne low-cost", lâche Marc Aublet, le directeur du développement de Franck Provost.


Dans le même temps, le groupe américain pousse la segmentation à l'extrême avec cinq marques (Jean-Louis David, Saint-Algue, Intermède, City look et Coiff&Co). "Nous répondons à toutes les attentes de la clientèle, avec ou sans rendez-vous, niveau de prix et de soins". Même la marque phare, Jean-Louis David se décline en quatre concepts, haut de gamme (diffusion), familial (tradition), sans rendez-vous (quick service), ou sans soins de beauté (just cut). Car depuis huit ans, les marques de salons de coiffure sont décidées à marquer leurs ambitions sur l'univers général de la beauté. A l'instar de Jean-Louis David, les autres acteurs ne cessent d'étendre leur offre en maquillage. Les salons proposent manucure ou soins du corps. Dessange poursuit le développement de ses instituts de beauté (92 en France), comme Jean-Claude Biguine, qui veut transformer son parc de salons en maisons de beauté, quitte à réduire le nombre de places de coiffage.



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