"Future of work" : l'avenir du travail ne demande qu'à être adopté !

Depuis la fin du confinement, de nombreuses entreprises – à l'instar de Twitter, PSA ou encore Spotify – ont annoncé adopter désormais le télétravail à 100%, confortées par le succès de l'expérience imposée par la crise sanitaire. Mais pour la majorité des organisations, un modèle hybride voit actuellement le jour ; avec un travail à distance occasionnel ou total pour certains employés, tandis que d'autres reviennent au bureau.

Nous avons atteint un stade technologique où le travail à distance n’est plus un processus lourd et laborieux ; il est désormais tout à fait possible de responsabiliser les télétravailleurs et de développer un sentiment d’appartenance à une communauté avec des employés répartis aux quatre coins du monde. Cependant, de nombreux actifs préfèrent ne pas télétravailler, d’autant plus après avoir œuvré pendant des mois depuis leur domicile en ne bénéficiant souvent pas des outils adéquats. Pour les employeurs, les bureaux peuvent maintenant se révéler coûteux, contraignants et peu pratiques.

Depuis la mi-mars 2020, les systèmes, les logiciels et même les organisations ont été soumis à des contraintes et ont parfois dû se réinventer - parfois pour la première fois - afin de permettre aux entreprises de rester compétitives. Cela leur a permis de se familiariser avec des méthodes de travail innovantes, qui ont rendu cette « nouvelle normalité » plus digeste. En outre, les organisations ont compris qu’elles doivent également soutenir davantage les télétravailleurs, afin de les accompagner et de leur offrir un climat agréable.

La communication est ainsi essentielle dans tout environnement de travail, et cette réalité demeure inchangée dans un paysage dispersé, où certains membres de l’équipe restent à domicile tandis que d’autres ne demandent qu’à retourner au bureau. En effet, le travail est un temps clé des actifs pour socialiser. Les logiciels de vidéoconférence, les applications de messagerie instantanée et les outils de présentation – qui ont fait des progrès considérables ces dernières années - favorisent ainsi la connexion entre les employés et renforcent l’esprit de communauté. Les discussions de groupe qui permettent, par exemple, de partager des émojis ou des gifs peuvent sembler inutiles ou accessoires à l’accomplissement du travail au premier abord ; mais sans elles, le travail à domicile peut engendrer un sentiment d’isolement qui nuira à terme à la productivité. 

Du côté des employeurs, les conférences virtuelles au cours desquelles les télétravailleurs peuvent poser des questions et contribuer à la vision et à la mission de l’entreprise sont essentielles. S’il existe un moyen de préserver l’anonymat des personnes afin qu’ils puissent poser les questions difficiles sans craindre de subir des représailles, c’est encore mieux. Il est de plus conseillé d’offrir aux employés davantage de possibilités de se rencontrer : en petits groupes propres à chaque service via des points quotidiens ou hebdomadaires, ou encore lors de réunions moins formelles telles que des « after works ».  Les organisations de toutes tailles devraient poursuivre leurs efforts pour trouver ce qui fonctionne le mieux pour leurs employés, car ces derniers ont besoin de discuter régulièrement et de se rencontrer virtuellement, contribuant au final au bien-être général de toute entreprise. La fréquence et le contenu de ces réunions virtuelles dépendront de la culture propre à chaque entreprise et des besoins de chaque service.

De nombreuses organisations utilisaient déjà des outils de productivité et de collaboration dans le cloud, mais beaucoup ont adopté récemment des logiciels additionnels pour répondre aux nouveaux besoins de leur main-d’œuvre à distance. Cependant, si le système d’exploitation de toute l’organisation est constitué d’applications disparates, ou si leur intégration n’est pas optimale, les utilisateurs auront des difficultés à migrer, ou à trouver et organiser les données de manière centralisée. Par exemple, cela peut affecter la capacité d’une équipe de vente à obtenir des informations sur les clients. En général, mieux une plateforme professionnelle est intégrée, moins il y aura de redondances et de confusions au niveau global.

En outre, les entreprises devraient tirer parti de la flexibilité que leur offre le travail à distance. Les employés pourraient notamment commencer leurs journées plus tôt en exploitant le temps de trajet gagné, ou établir un horaire de travail personnalisé en fonction de leurs besoins. Cette pratique devrait d’ailleurs être encouragée par les employeurs, car elle permet aux employés de travailler lorsqu’ils sont les plus productifs et simplifie leur journée. Le travail à distance permet également aux équipes de se répartir en petits groupes sur les plateformes de collaboration, ce qui facilite la communication et resserre les workflows. Dans un environnement de bureau, les employés sont en effet souvent sollicités de toutes parts ou situés dans un environnement bruyant, affectant potentiellement leur productivité.

Enfin, en embrassant le télétravail, les entreprises peuvent recruter des talents partout dans le monde, voire en attirer de meilleurs, même ceux habitant hors de leur zone d’activité. Avec les bons outils, ces experts à distance sont en effet capables d’aider une entreprise tout aussi efficacement que s’ils travaillaient dans ses bureaux.