Bien choisir son casque audio Caractéristiques techniques

des intra auriculaires
Des intra auriculaires © Philips

L'impédance, en ohms : Il faut imaginer l'impédance comme une résistance que doit traverser le son. Plus elle est élevée, moins il y aura de bruit de fond et de souffle, et plus il faudra une source puissante pour éviter l'atténuation sonore (baisse importante du volume). Ainsi donc, elle influence l'usage qu'on peut avoir d'un casque. Voici la règle : à basse impédance : 44 ohms et moins, ce sont des casques qui conviendront mieux aux baladeurs MP3. A 92 ohms et plus, ils sont à réserver à une utilisation de salon, avec un ampli Hi-Fi.

Il y a donc un lien direct entre la puissance de sortie de la source audio, et l'impédance du casque. Par exemple, un iPod ayant une puissance de sortie de 30 mW, mieux vaut un casque de moins de 60 ohms.

Niveau de pression sonore (SPL), aussi parfois (faussement) appelé sensibilité. Calculé en décibels (acoustiques), le niveau de pression sonore correspond à l'intensité acoustique : 0 dB SPL est le seuil de l'audition. Bref, la norme est à 100dB et plus. Rappelez-vous juste de ne pas trop pousser le volume.

La fréquence et bande passante. On retrouve indiféremment les deux sur les fiches techniques. Cela représente l'éventail sonore, du grave (basse) à l'aigu, qu'est capable de reproduire le casque. L'oreille humaine peut idéalement entendre des fréquences de 20 Hz à 20 kHz, la bande passante du casque doit ainsi s'en rapprocher le plus possible, si ce n'est le dépasser. Comme souvent, plus les capacités sont élevées, plus le rendu sera fin et nuancé.