ENTREPRISE Initiative 
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Faire circuler ses cadres en scooter-taxi
Fini les embouteillages : les scooters-taxis permettent de se déplacer sans stress et de connaître à l'avance la durée d'un trajet. Certaines entreprises en raffolent déjà. (décembre 2003)
 
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  Citybird

"Commercial dans les télécoms, j'étais plus productif et plus serein que mes collaborateurs" se souvient Cyril Masson. Son secret ? Un scooter. C'est ce qui lui a donné l'idée de créer Citybird, un service de transport à deux roues en Région Parisienne. "Les motos-taxis existaient déjà mais surtout pour les VIP. Je cherche désormais à les démocratiser."

Avec ce concept de transport, Cyril Masson vise les entreprises de toutes tailles et les professions libérales. La BNP, Tiscali et BDDP se sont déjà laissés convaincre pour faire gagner du temps à leurs cadres dans leurs déplacements. Depuis septembre, les clients peuvent réserver les "maxi-scooters" par téléphone ou par e-mail, deux ou trois heures à l'avance, du lundi au vendredi et de 8 heures à 20 heures.

La course coûte 20 euros pour Paris intra-muros, 25 euros pour la petite couronne et 45 euros pour les aéroports. "Le temps de trajet est au minimum de 50 % inférieur à un trajet en voiture, soutient Cyril Masson. Surtout, sans les aléas des embouteillages parisiens, la durée du déplacement est fixe et prévisible." En d'autres termes, en partant à l'heure, on est quasi sûr d'arriver à l'heure, en toute sérénité.

A condition de ne pas avoir peur à moto… Pour rassurer ses clients, Cyril Masson insiste sur le professionnalisme de ses pilotes qui ont au moins dix ans de permis moto, dont cinq ans sans sinistre. "La sécurité est surtout un frein pour le premier usage, poursuit-il. Après leur premier trajet, les passagers n'ont plus peur. Les pilotes sont aussi là pour les rassurer et s'adapter à eux."

Un mode de transport branché"

Cyril Masson, Citybird

Chez Citybird, le pilote et le passager peuvent ainsi parler sur la route grâce à un kit de communication intégré au casque, qui permet aussi d'écouter la radio. Pour arriver secs à bon port, les passagers se voient en plus proposer un équipement complet quand la pluie est de la partie (blouson, sur-botte étanche, tablier passager).

Autre argument de Cyril Masson : le côté "branché" de ce mode de transport. "Nos clients aiment raconter qu'ils sont venus à un rendez-vous en moto-taxi" raconte-t-il. Les scooters et leurs pilotes sont d'ailleurs demandés par des entreprises d'événementiel pour faire la navette lors d'opérations de communication, les deux roues pouvant être habillés aux couleurs de l'entreprise.

Pour l'instant, CityBird emploie deux pilotes à plein temps et un conducteur occasionnel. L'objectif est d'atteindre les cinq à dix véhicules au printemps prochain. Un service VIP, disponible 24 heures sur 24, est en parallèle en cours de lancement. Limité à Paris et la Région Parisienne, le service Citybird envisage également de s'implanter à Lyon et Marseille grâce à un réseau de franchisés.

 

Rédaction, Le Journal du Management
   
 
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