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08/12/2004
Une progression stable des salaires cadres pour 2005
A moins de quatre semaines de la nouvelle année, le scénario 2005 sur le thème des salaires des cadres commence à se préciser. D'après une enquête menée en France par la Cegos auprès de 181 entreprises disposant d'un effectif total de 105.000 cadres, la progression moyenne du salaire cadre devrait être de 3,6 % l'année prochaine. La fourchette de cette progression pourrait être située entre +3,0 et +4,2 % selon l'évolution des grands indicateurs économiques.
Cette progression moyenne de 3,6 % attendue sur la période 2004-2005 se situe dans la continuité des années précédentes. Au cours des quatre dernières années, la croissance des salaires des cadres a oscillé entre +3,8 % et +3,4 %. Cette stabilité des augmentations est d'ailleurs confirmée par la Cegos à l'horizon vingt-quatre mois. Sur la période 2005-2006, l'enquête table sur une progression des salaires de 3,7 % avec une fourchette indicative comprise entre +2,9 % et +4,3 %. Cette continuité des indicateurs salariaux est également perceptible sur les autres grands paramètres balayés par l'étude. En tête de ces paramètres figurent les dispositifs d'augmentation sélectionnés par les entreprises. L'individualisation est dans ce domaine une logique qui s'impose un peu plus chaque année. L'année prochaine, les augmentations générales ne devraient représenter que 24 % des arbitrages salariaux. Cette part était de 38 % en 2001.
Cette individualisation se répercute sur un autre grand paramètre : l'essor du variable dans les politiques de rémunération des entreprises. Sur ce point, quasiment tous les cadres sont aujourd'hui concernés, la part du variable ayant tendance à progresser lentement mais sûrement. Les cadres supérieurs sont les plus exposés : la part du variable dans leur rémunération globale devrait passer entre 2003 et l'année prochaine de 20,2 à 22,0 %.
Pour terminer, on notera que l'enquête de la Cegos se penche également sur le cas spécifique des jeunes cadres débutants. Une population pour laquelle la situation s'est en revanche fortement dégradée au cours des dernières années. En 2004, les barèmes d'embauche des entreprises ont en moyenne progressé de 2,3 %, c'est-à-dire à un niveau proche de l'inflation. Cette progression marque un très net ralentissement, après les années 2000 et 2001 où la révision annuelle des barèmes d'embauche était de l'ordre de 6 %.
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