Qui sont les entrepreneurs

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Ernst & Young   Salon des entrepreneurs

A l'occasion du salon des entrepreneurs, qui se déroule cette année jusqu'au 28 janvier au Palais des Congrès à Paris, Le Journal du Management revient sur ce qu'est l'entrepreneur aujourd'hui en s'appuyant sur une étude réalisée par Ernst & Young. Une étude qui dresse un portrait général de l'entrepreneur français.

Dans une économie déstabilisée, l'entrepreneur apparaît avant tout comme un pilier de l'entreprise, à la fois passionné par son projet et gardant la tête froide. Dans la majorité des cas, il affiche un profil de commercial (38 %) suite à sa formation ou à ses expériences professionnelles précédentes. Arrivent derrière les profils de technicien (21 %) ou encore de gestionnaire (17 %).

Derrière ces profils standards, le mythe du patron qui s'est "fait lui même" reste encore d'actualité. 26 % des entrepreneurs français se disent ainsi autodidactes. Quant à ceux qui ont suivi une formation initiale, ils viennent avant tout du monde universitaire (20 %), des écoles de commerce (19 %) ou des écoles d'ingénieurs (14 %).

Autre enseignement : ces entrepreneurs se veulent être les seuls maîtres à bord, et comptent bien le rester. Un caractère patrimonial des entreprises bien affiché qui se détecte au travers de différents indicateurs. Seules 20 % des entreprises sont ainsi cotées. 40 % des dirigeants n'envisagent pas également d'ouvrir le capital de leur entreprise à leurs salariés. Dans le même esprit, pour huit entrepreneurs sur dix, il n'est pas question de faire appel à des acteurs extérieurs pour investir. Bon gestionnaire et financier, l'entrepreneur prône son indépendance. Le mot d'ordre est l'autofinancement.

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Les idoles des managers

Le rapport note que l'entrepreneur français a, en moyenne, douze années d'expérience acquises sur le terrain avant d'être dirigeant. Un chiffre aisément confirmé par l'âge des entrepreneurs pris en compte par l'étude, qui ont, pour 54 % d'entre eux, plus de 50 ans et pour 12 % plus de 60 ans. Une seniorité qui n'empêche pas ces mêmes entrepreneurs de se voir à 47 % comme des battants et à 43 % comme des passionnés.