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24/06/2005
Le développement durable, un reporting pas toujours facile
Actuellement, 26 % des grands groupes français publient un rapport de développement durable et 63 % l'intègre dans leur rapport financier annuel. C'est ce que révèle une étude réalisée auprès de 50 entreprises du CAC 40 et du SBF 120 par Enablon, éditeur français de solutions logicielles de reporting dans le domaine du développement durable. Plusieurs obstacles restent encore à surmonter dans cette démarche de reporting, même si les entreprises gagnent en expérience.
Ainsi, les premières difficultés rencontrées par les entreprises pour leur reporting de développement durable restent, bien qu'elles diminuent, la collecte des informations suivant 22 % des réponses et, dans le même ordre d'idée, la mobilisation des contributeurs (13 %). Force est de constater que les entreprises ont aussi de plus en plus de difficultés à vérifier les données (+1 % en 2005), ou bien à identifier et partager les meilleures pratiques (+3 %). Les raisons ? Les grands groupes doivent compter avec la décentralisation de leur sites au niveau national comme international. L'étude menée par Enablon indique que la définition d'un référentiel commun au groupe freine une entreprise sur dix en 2005, soit deux points de plus en un an. Sans compter la multiplicité des référentiels internationaux et des cadres réglementaires locaux qui accusent une hausse respective de trois et un points par rapport à 2004, soit une gène pour 4 % des entreprises.
Cependant les pratiques sont plutôt encourageantes puisque cette année 83 % des entreprises ont un poste spécifiquement dédié au développement durable contre 67 % en 2004. Des postes pour la plupart directement rattaché à la direction générale. Par ailleurs, la fréquence de reporting sur le développement durable s'accélère. En effet 32 % des entreprises qui ne faisaient qu'un reporting annuel en font des focus sur certains indicateurs plusieurs fois par ans, notamment via Intranet et Internet. Enablon remarque enfin que le processus de collecte de l'information se formalise par la mise en place de solutions Web dédiées au développement durable, par 37 % des répondants cette année contre 15 en 2004. ce qui permet d'améliorer la qualité et la traçabilité des informations.
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