La laine de cachemire étant fabriquée en peignant le poil d'une race de chèvres bien particulière et dont le cheptel est limité, la question de l'approvisionnement en fils est stratégique pour l'ensemble de la filière. C'est d'autant plus vrai depuis la suppression des quotas sur les échanges mondiaux de textile et l'intensification de la concurrence : les pulls chinois viennent attaquer Eric Bompard sur sa niche, avec des produits d'entrée de gamme trois fois moins chers. Se procurer la précieuse laine devient difficile.
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Au centre de la stratégie d'Eric Bompard : l'approvisionnement en laine de qualité.
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Les relations que la marque française a nouées depuis plus de vingt ans avec son partenaire Erdos la mettent à l'abri des ruptures d'approvisionnement. "Aujourd'hui, les quantités que nous leur demandons de produire sont telles que nous sommes toujours sûrs d'être fournis", assure Eric Bompard. L'entreprise française représente d'ailleurs 10 % du chiffre d'affaires de son sous-traitant, dont le reste de l'activité provient surtout du marché chinois.
Au-delà des quantités, il s'agit surtout de garantir une matière première de qualité pour pouvoir lutter contre ces nouveaux acteurs qui misent sur l'entrée de gamme. "Nous sélectionnons les fils les plus longs et les plus fins qui sont aussi les plus doux", note le fondateur. Un positionnement sur du haut de gamme également décliné dans la stratégie de distribution. Suite
