Comment interpréter les gestes et le langage de vos interlocuteurs

 

 

 

 

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Face à un interlocuteur

La PNL donne des outils pour comprendre ce que recherche l'autre, applicables en situation d'entretiens professionnels. Le but de ces techniques est d'aboutir à un dialogue plus ouvert et de rendre votre interlocuteur plus réceptif, en utilisant le langage corporel.

 

» Le regard : les yeux de celui qui écoute en disent beaucoup sur le niveau de concentration, d'intérêt et d'adhésion de ce dernier. Par exemple, un regard qui part dans différentes directions (vers le ciel, en coin) montre qu'il rentre dans son "monde intérieur", c'est-à-dire, ses pensées, ses sentiments, ses réflexions : il est peu attentif.

Ainsi, les vendeurs savent depuis longtemps qu'une personne qui tourne ses yeux en haut vers la gauche, regarde en son for intérieur une image construite, qu'il imagine. Par contre, s'il tourne ses yeux en haut à droite, il se souvient de quelque chose de déjà vu (mémoire visuelle). Il fait donc fonctionner soit sa créativité, soit sa mémoire... Attention, ces directions sont données du point de vue de l'observateur. Et si le sujet est gaucher, les mouvements doivent être inversés.

 

"Selon que l'on veut adopter un ton humoristique, être concis ou très clair, on va chercher à se remémorer les contextes où l'on a été performant dans ce registre"

» La synchronisation : une technique simple mais qui a fait ses preuves. Elle part du principe que lors d'un échange profond et constructif, les deux personnes calquent leurs gestes l'une sur l'autre. Il ne s'agit pas d'imitation mais d'une connexion inconsciente. Une fois que l'on sait cela, il est facile d'inverser le processus et de se caler volontairement sur la gestuelle de l'autre afin de favoriser le dialogue. "L'échange n'en sera que plus fructueux", conclut Eva Marechal.

 

Il n'est pas, pour cela, nécessaire de mimer tous les gestes de son interlocuteur, mais plutôt de choisir un élément de la posture de l'autre. Ce peut être la position des mains ou des jambes. "Pour être sûr d'avoir choisi le bon geste, on modifie progressivement sa position. Si l'interlocuteur suit le geste, c'est que les deux personnes sont en accord. Sinon, ils ne sont pas synchrones", explique Eva Marechal.

 

 

Les techniques d'ancrage

Lorsqu'on est confronté à une expérience, le corps garde en mémoire nos réactions pour les reproduire dans une situation similaire. "C'est le principe de la phobie, explique Eva Marechal. Une expérience traumatisante dans le passé conduit le corps à réagir de la même façon à la simple vue d'un élément rappelant ce traumatisme", que ce soit un animal, un lieu, un objet...

 

 
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Les gestes qui vous trahissent
 

La PNL utilise cette faculté, qu'elle appelle "l'ancrage", et la transpose de façon positive. Avant une présentation orale, on s'imagine en train de réussir son discours, à partir de situations positives que l'on a connues dans le passé. Les expériences auxquelles on se réfère dépendent du résultat souhaité. "Selon que l'on veut adopter un ton humoristique, être concis ou très clair, on va chercher à se remémorer les contextes où l'on a été performant dans ce registre", précise Eva Marechal. Avec ces ressources positives, on trace un cercle imaginaire dans lequel on rentre pendant quelques secondes. Cette technique permet de créer des automatismes : au même cercle va correspondre le même état. "Une méthode très utilisée par les sportifs", rappelle Eva Marechal. Pour s'aider, on peut d'ailleurs associer le fait de porter un vêtement ou d'avoir un objet avec soi.


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