L'activité des junior-entreprises est encadrée par la CNJE. Certaines structures vont plus loin et sollicitent des certifications extérieures leur donnant plus de légitimité vis-à-vis des entreprises.

 

Contrôle interne

La CNJE effectue un suivi qualitatif de ses adhérents. Chaque année, le fonctionnement des JE, la gestion des associations, les prestations qu'elles proposent sont auditées par des membres du mouvement formés à cet effet par KPMG, partenaire de la confédération. "Un audit qui peut, le cas échéant, donner lieu à des sanctions allant du simple avertissement à la perte du label", précise Pierre-Loïc Benoît. Une JE confrontée à un problème de fonctionnement, process ou prestation peut être rétrogradée en 'junior-initiative'. Elle dispose alors de deux ans pour faire à nouveau ses preuves et redevenir une junior-entreprise ou, dans le cas contraire, être radiée.

 

Certification extérieure

Certaines JE prennent l'initiative de demander une certification extérieure. Onze structures ont ainsi obtenu la norme ISO 9001 - relative au management de la qualité - et seize une des déclinaisons de la certification AFAQ Service Confiance délivrée par l'Afnor et qui est identifiée sous le nom de 'Les junior-entreprises s'engagent'.

 

Un contrat impliquant les deux parties

Entreprise cliente et junior-entreprise sont liées par une convention signée des deux parties. "Le document présente les termes d'échange entre les parties et en annexe le cahier des charges avec les spécificités de la mission à réaliser, la méthodologie, les moyens utilisés et les objectifs, note Cédric Legros. Il a la valeur d'un contrat classique." Le contrat engage également les JE en terme de confidentialité.

 


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