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Carine Grzesiak, co-fondatrice de Aravati France et formatrice
chez Benchmark
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Par définition, le leader - "guide" en anglais - est
celui qui a la capacité de mener des personnes ou des organisations vers
l'atteinte d'objectifs. Carine Grzesiak, co-fondatrice du cabinet de conseil RH
Aravati France et formatrice chez Benchmark Group, tient d'abord à démonter
une idée reçue : "Cela n'implique pas du tout que le leader
soit un expert technique. En particulier, son rôle n'est pas d'être
meilleur que ses collaborateurs dans tous les domaines." Il a en réalité
deux objectifs : aider l'équipe à s'épanouir et obtenir
des résultats positifs pour l'entreprise.
Pour autant, le
leader n'a pas un profil type. Il en existe au contraire différentes sortes.
» Le
leader responsable. C'est celui qui a l'autorité officielle, qui est
dans l'organigramme et qui participe aux manifestations officielles. "Mais
il n'est pas forcément reconnu par ses équipes."
» Le
leader effectif. Il n'a pas forcément de titre, mais c'est pourtant
vers lui que se tournent les équipes pour résoudre les problèmes
de travail. C'est sur un plan technique qu'il exerce son leadership. "Par
exemple, dans une équipe d'informaticiens, c'est celui dont on sait qu'il
aura toujours la solution".
"Le leader officiel n'est pas forcément
reconnu par ses équipes" |
» Le
leader par processus. C'est celui qui a un talent particulier pour les problèmes
humains, ou de cohésion d'équipe. Par exemple, lors d'une réunion
qui n'avance pas, il établira un ordre du jour. "Bref, il est attentif
à la façon de travailler ensemble."
» Le
leader psychologique. C'est vers lui que l'équipe se tourne pour un
problème relationnel.
» Le
leader évhémère. Souvent le fondateur de l'entreprise,
c'est la personne à l'origine de la culture. Il n'est pas nécessairement
présent, mais c'est un véritable mentor pour les collaborateurs.
"Et si vous le croisez le dimanche matin au marché, vous êtes
fier de travailler dans l'entreprise qu'il a créée."