Devenir manager de transition Réussir ses premières missions

Vous avez le profil de l'emploi et vous voulez vous lancez ? Plusieurs options s'offrent à vous.

Choisir son statut

De par son statut d'indépendant, le manager de transition se retrouve devant la même palette de choix que le consultant. Il peut donc opter pour un statut de travailleur indépendant. Il aura le choix entre créer une entreprise individuelle, fonder une société (une EURL ou une SARL par exemple) ou opter pour le statut d'auto-entrepreneur. Cette dernière option sera particulièrement indiquée s'il veut tester le marché et qu'il envisage de réaliser moins de 32 000 euros par an de chiffre d'affaires. Il peut alors cumuler un autre revenu.

Il peut aussi s'associer à un réseau. De portage, tout d'abord, pour mutualiser les coûts annexes et profiter, selon les cas, d'un carnet d'adresses. Il peut enfin rejoindre les désormais nombreux réseaux de management de transition et être sous contrat de prestatation, d'intérim voire de salariat selon les cas.

"Lorsqu'on se lance, il est très recommandé de s'adresser à un réseau afin de se faire reconnaître comme manager de transition, note Jean Lachaud. Ensuite, on peut rester fidèle à ce ou ces réseaux tout en n'oubliant pas d'être soi-même dans une démarche de prospection active."

Choisir sa mission

Attention aussi à ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre dès le début. Une mission à risque dans un contexte social délicat sera peu appropriée à un débutant qui aura d'ailleurs bien du mal à asseoir sa crédibilité. "Nous faisons commencer nos managers de transition par des missions d'intérim management : elles ont moins d'enjeux et le manager doit péréniser l'existant plutôt qu'impulser le changement", indique la dirigeante de Robert Half Management Resources.