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Un compromis permanent Le poids de l'expérience En langage objets

Fini le manager des années 80, dopé à la combativité et à la soif de réussir. Fini le manager, le doigt sur la couture, qui exécute les ordres hiérarchiques. Désormais, le manager est un spécialiste affûté, un technicien de haut vol. Parmi ses qualités, il doit avoir le sens de la décision (qualité première avec une note de 4,23 sur 5 dans notre enquête), de l'anticipation (3,91), de la vision (3,85) et de l'organisation (3,83).

Mais attention, le manager est aussi un technicien de terrain. Ce terrain est celui des ressources humaines : on attend de lui qu'il ait le sens de l'équipe (4,08 sur 5) et le sens de la délégation (3,85). Vu sous l'angle de l'aptitude, le manager se transforme même en gourou moderne, capable de cumuler le sens de l'écoute (4,16 sur 5), la confiance en soi (3,77), le charisme (3,60) et la rapidité d'action (3,59).

On notera que les fortes notes obtenues sur la plupart des critères proposés (à chaque fois, plus de 3,5 sur 5 pour les cinq premiers critères) soulignent le caractère polyvalent du nouveau manager. Aucune qualité, aucune aptitude ne s'impose largement en tête. Le manager idéal doit savoir cumuler les mérites.