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Fêtes de fin d'année
Comment marquer le coup avec les salariés

Certaines entreprises voient grand pour les fêtes de fin d'année, d'autres se débrouillent. Zoom sur les recettes qui fonctionnent. (octobre 2003)

 
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Telle une famille, chaque entreprise a ses petites habitudes pour les fêtes de fin d'année. De la grande soirée où sont conviés les salariés et leur famille, au simple cocktail organisé entre collègues à midi près du sapin, les formules ne manquent pas, certaines entreprises n'organisant tout simplement rien. Une diversité qui ne doit rien au hasard : pour les fêtes de fin d'année en entreprise, tout est affaire de culture, mais aussi de taille, de démographie et de moyens.

Environnement économique oblige, une tendance forte se dégage cependant depuis trois ans : le "light", c'est-à-dire une fête bon marché avec, parfois, des cadeaux neutres sous forme de bons d'achat. "Les grands repas de fin d'année à l'ancienne n'existent presque plus, explique Lionel Derradi, l'un des animateurs de Comite-dentreprise.com. Pour les enfants, les comités d'entreprise organisent au mieux un goûter ou se contentent d'offrir un cadeau."

Derrière cette tendance générale, chaque entreprise adapte son projet selon la démographie de ses salariés. Dans l'univers des SSII par exemple, où la moyenne d'âge des effectifs est de 32 ans, les entreprises doivent prendre en compte un nombre important d'enfants en bas âges parmi les familles de leurs salariés. Dans ce cas, l'Arbre de Noël reste un exercice incontournable, au risque de décevoir des jeunes parents très sensibles à ce genre de rite.

Pour les enfants des salariés, le budget moyen oscille entre 30 et 50 euros par cadeau.

Cet Arbre de Noël, véritable pierre angulaire du dispositif, peut avoir lieu à l'extérieur (par exemple au cirque, dans un parc d'attraction ou au cinéma) ou dans les bureaux de l'entreprise. Décoration, animation et jeux sont alors les ingrédients indispensables pour une fête réussie. "Ce qui plaît le plus aux enfants, ce sont les grands classiques : le magicien, le clown, le sculpteur de ballons…, précise Ari Bentolila, directeur de l'agence événementielle Azefir. Le must, c'est de choisir un thème : pirates, magie, western... Les enfants aiment participer à ce genre d'événement. Mais il faut tenir compte des âges de chacun. Pour les tout-petits, nous installons souvent un atelier de coloriage ou une piscine à boules."

Les agences spécialisées dans ce genre d'opération peuvent fournir un service clé en main ou se limiter à de l'animation (sono, décoration, jeux…). "Une formule packagée pour 70 enfants, avec l'organisation générale, la décoration, plusieurs animateurs dont une animatrice pour le maquillage, une sono et un Père Noël coûte dans les 1 500 euros", précise Ari Bentolila.

Au-delà des animations proposées aux enfants, se pose la question essentielle des cadeaux. Pour éviter les "mauvaises surprises" chaque entreprise y va de sa recette. "C'est vrai qu'il y a beaucoup d'insatisfaits parmi les enfants après la distribution des cadeaux, constate Lionel Derradi. La tendance est donc aujourd'hui aux bons d'achat : les parents achètent eux-mêmes les cadeaux de leurs enfants, mais c'est toujours le Père Noël qui les distribue, pendant que les parents trinquent au champagne." Budget moyen consacré aux cadeaux : entre 30 et 50 euros par enfant.

Cela ressemble beaucoup à un jeu télévisé"

Ari Bentolila, Azefir

Mais les fêtes de fin d'année ne concernent pas que les enfants. Certaines entreprises organisent également un événement dédié aux salariés. Un événement pour lequel se pose une question centrale : les conjoints sont-ils ou non invités ? Une entreprise à la culture familiale forte, où le CE est actif, privilégiera par exemple un événement mélangeant salariés et conjoints. Pour une entreprise très soudée, habituée à pratiquer les séminaires, la présence des conjoints ne sera peut-être pas indispensable. Dans tous les cas, une règle s'impose : ne pas interdire ou ne pas imposer la présence des conjoints. A chaque salarié de décider.

Cet événement dédié aux salariés peut se dérouler dans une salle de réception, dans un restaurant ou même parfois dans les locaux de l'entreprise. Le dîner peut être suivi d'une soirée dansante. Les thèmes à la mode : la soirée latino (groupe cubain, danseurs de salsa, cocktails locaux…) et la soirée mille et une nuits (charmeur de serpent, danseuses du ventre…). "Certaines entreprises demandent des jeux, souligne Ari Bentolila. La soirée quizz est particulièrement appréciée. Nous posons des questions sous forme de QCM à thème et les participants répondent grâce à des boîtiers de vote. Il y a aussi des défis à relever sur scène. Cela ressemble beaucoup à un jeu télévisé."

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Le prix d'une telle soirée, apéritif et repas compris, oscille entre 75 et 150 euros par personne selon le lieu choisi, les animations proposées et la décoration demadée. "Pour faire des économies, l'idéal est de privatiser un restaurant, plutôt que de louer une salle et de faire appel à un traiteur", estime Daniel Derradi. Quoiqu'il en soit, un point ne doit pas être négligé : la nourriture, un budget à ne pas rogner. Plutôt que d'offrir un cadeau à chaque salarié, pour un prix allant de 30 à 50 euros, mieux vaut faire un effort sur un repas. "Les gens se rappellent toujours plus des grands moments culinaires."

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Rédaction, Le Journal du Management


   
 
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