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Sortir du cercle vicieux Quatre managers témoignent V. Guibert (ACDE Conseil) Cinq réflexes à avoir

Quel que soit le niveau hiérarchique ou le degré d'expérience, presque tous les cadres sont confrontés, à un moment ou un autre, à un problème qu'ils jugent délicat. D'après une enquête en ligne réalisée du 4 au 18 février derniers auprès de 332 lecteurs du Journal du Management, 76 % des managers rencontrent au moins une fois par semaine des situations "difficiles" dans leur travail, et 43 % au moins une fois par jour. C'est dire l'ampleur du phénomène. D'autres managers s'avouent, en revanche, plus protégés. 22 % indiquent indiquent affronter des situations difficiles seulement une ou deux fois par mois, voire une à deux fois par an.

Les situations que doivent effronter les cadres sont variées. Mais les problèmes de "management, de hiérarchie et d'organisation" sont, pour 63 % des lecteurs, les plus difficiles à gérer. Directement liés à cette première catégorie de difficultés, les problèmes humains arrivent en deuxième position avec 58 % des suffrages. De l'incompatibilité d'humeur au désaccord stratégique, en passant par le harcèlement ou la nécessité de licencier, les exemples ne manquent pas, il est vrai, dans ce domaine.

Autre source de tension : les problèmes des clients, des partenaires ou encore les problèmes opérationnels, jugés délicats par environ un tiers des lecteurs. Les problèmes techniques (22 %), administratifs (15 %) et financiers (13 %), aussi fréquents soient-ils, sont en revanche mieux vécus. L'habitude sans doute.

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Les managers ressentent, certes, la complexité de ces situations "délicates". Mais 74 % d'entre eux s'estiment plutôt bien armés pour y faire face. 74 % également estiment également anticiper au maximum les problèmes dans leur entreprise. Pour y parvenir, la meilleure arme semble être l'expérience, choisie par 67 % des personnes interrogées. L'écoute, vient en deuxième position (62 %), qualité particulièrement utile, on le sait, face aux problèmes humains. En revanche, le niveau de compétence obtient le plus bas score, avec 27 % des suffrages. Conclusion : toutes les qualités sont importantes pour désarmorcer les problèmes délicats. Il est même rare d'en avoir une de trop.