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Les 100 entreprises où il fait bon vivre
Le lauréat 2004 : Microsoft
 

Le classement général

Gérald Grau (Microsoft)
"Notre culture reste très ouverte"

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Baromètre des salariés
Points de chute préférés

Grand gagnant de notre classement 2004, Microsoft est aussi l'un des points de chute préféré des lecteurs, en quatrième position derrière "ma propre entreprise", Air France et EDF (voir classement). Pour ceux que l'entreprise fait rêver, sachez que Microsoft France devrait recruter de 50 à 100 salariés d'ici un an. Petite start-up en 1975, l'entreprise compte aujourd'hui 56.000 employés dans le monde. Ses collaborateurs sont toujours animés par "une aventure, une passion", si l'on en croit Gérald Grau, directeur des ressources humaines.

Etes-vous étonné d'arriver en tête de notre palmarès 2004 ?
Gérald Grau. Nous ne sommes pas étonnés d'être bien placés. Microsoft offre toujours une aventure, une passion. Ce résultat est un beau signe mais il faut rester prudent sur la perception de l'entreprise. Le climat peut évoluer rapidement.

Quels projets avez-vous récemment menés à la direction des ressources humaines ?
Nous cherchons sans cesse à attirer et fidéliser les meilleurs collaborateurs. Nous observons avec vigilance le climat de l'entreprise. Nos collaborateurs se sentent-ils bien ? Ont-ils envie de rester ? Sur quels points peut-on avancer ? Pour cela, nous établissons régulièrement des enquêtes internes sur tous les sujets. Par exemple, tous les six mois nous proposons un questionnaire en ligne sur la manière dont le collaborateur est managé. Ces derniers temps, nous avons plus particulièrement travaillé sur le développement professionnel des collaborateurs. Nous avons aussi remplacé le plan de stock-options par un plan d'attribution par action. D'une manière générale, notre culture reste très ouverte et directe dans le management. Tout le monde est accessible, même le directeur général France. La notion de responsabilité est essentielle. Les collaborateurs travaillent pour remplir des objectifs et s'organisent comme ils le souhaitent. Nous leur faisons confiance. En terme de rémunération, nous cherchons à nous situer dans le tiers supérieur du marché.

L'une de vos notes les plus faibles concerne le niveau de stress. Comment l'expliquez-vous ?
Les collaborateurs ont le sentiment de participer à une aventure qui a un sens : apporter quelque chose d'innovant aux clients. Ils sont passionnés par les technologies. Ils s'investissent beaucoup, ce qui implique un certain niveau de stress. C'est un point de vigilance fort, pour lequel nous avons encore des progrès à faire.

Quels sont aujourd'hui les enjeux pour Microsoft en matière de ressources humaines ?
Il faut continuer à attirer les talents. Nous devons aussi trouver des modes de développement pour tout le monde alors que nos métiers sont très variés. Nous travaillons sur le développement du leadership et la gestion de la complexité de l'entreprise. Microsoft est une société jeune, peu touchée par le papy-boom. Néanmoins, notre sociologie change. Il y a dix à cinq ans, les collaborateurs avaient moins de trente ans. Aujourd'hui, ils ont la quarantaine. Ils n'ont plus les mêmes exigences.

Le classement général

Parcours
Actuellement directeur des ressources humaines au sein de Microsoft France, Gérald Grau est diplômé de l'Essec. Il a débuté sa carrière professionnelle chez PricewaterHouse comme consultant, où il a travaillé trois ans, dont un an en Grande-Bretagne. Puis, il a passé six années chez Andersen Consulting. Et enfin, trois ans chez Hay Management, cabinet de ressources humaines, dans le cadre duquel il a créé l'activité Gestion du changement.

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Rédaction, Le Journal du Management


   
 
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