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xxxxx 2004
Se mettre au vert, un an après
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En octobre 2003, ils nous racontaient leur vie de néo-rural. Un an plus tard, que sont-ils devenus. |
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"La qualité de vie est exceptionnelle"
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Didier Delu, 46 ans, marié, trois enfants
Chef d'entreprise dans la restauration et l'événementiel
Didier Delu, restaurateur, est parti de Paris depuis six ans pour s'installer à la Cote d'Aime (Savoie). Il possède un restaurant à Paris, installé place Balard, et dirige une entreprise de restauration et d'organisation évènementielle, implantée également à Paris (lire son témoignage en octobre 2003). Pour souffler, il passe une semaine sur deux en Savoie, où vit sa famille.
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Un an après, où en êtes-vous dans votre carrière en province ?
Notre projet a vu le jour. Nous avons une maison d'hôtes en Savoie avec gîtes, chambres et tables (voir le site). Je continue à travailler une semaine sur deux à Paris. Mon épouse demeure en Savoie et vient régulièrement faire des séjours "à la capitale".
Mes enfants, eux, veulent rester vivre en Savoie et passer leurs vacances à Paris !
Quel bilan tirez-vous de votre changement de vie ?
La qualité de vie est exceptionnelle. L'école primaire et le collège sont excellents par rapport aux établissements scolaires de Paris.
Nous avons une maison à mourir de bonheur, plein sud, face à La Plagne et adossée au Beaufortain pour les balades l'été. C'est une ancienne ferme dans un hameau traditionnel que nous avons maintenant terminée d'aménager.
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Votre
intégration en province s'est-elle bien passée ?
L'intégration s'est bien passée : je suis membre du conseil municipale de la Cote d'Aime, président du syndicat d'initiative, et nous avons d'excellentes relations de voisinage avec les personnes ouvertes sur la vie. Les relations sont moins faciles avec ceux qui jalousent notre style de vie un peu atypique ou qui défendent leurs traditions sans comprendre que le monde évolue. Mais il faut faire sa vie comme on la souhaite, et laisser dire les autres...
Mon épouse est également contente de voir des gens séjourner chez nous.
On vous attend d'ailleurs avec plaisir pour en reparler autour d'un gigot d'agneau qui n'a connu que les alpages, d'une poêlée de cèpes que nous avons cueillis sous les sapins à 300 mètres de la maison, d'un poulet de ferme qui n'a pas connu de batterie, d'un verre de genépi fait maison, de framboises du jardin... Et si vous le méritez, on vous emmènera voir Bruno, dans sa bergerie à 1.700 mètres d'altitude, où il passe tout l'été et prépare des tomes comme vous n'en avez jamais mangées. Et là, vous comprendrez que c'est lui qui à raison, qu'il a tout compris de ce que qualité de vie veut dire.
Nous ne sommes pas des baba-cool, mais privilégions un équilibre entre vie de famille, vie professionnelle et qualité de vie tout court.
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