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ENQUETE
 
17/11/2004

Réforme de l'ANPE
Une Agence en pleine mutation

Pour se préparer à cette issue, l'ANPE se modernise depuis dix ans. Son efficacité en inquiète plus d'un.
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La réforme en
quatre points

Sommaire
Une révolution de velours
Philippe Salle (Vediorbis)
La réforme en quatre points
Fin 2003, après avoir vécu trente années avec la même identité, l'ANPE changeait de logo. Un événement anecdotique en apparence. Ce lifting lui a pourtant coûté la bagatelle de 2,4 millions d'euros. Mais l'opération n'a pas de prix pour une structure qui a désormais à cœur de montrer qu'elle est devenue une entreprise comme les autres.

Depuis dix ans, l'ANPE vit une véritable révolution culturelle. Les agences ont été rénovées de fond en comble, la démarche qualité s'est soldée cette année par une certification officielle de l'Afaq (l'Association française pour le management et l'amélioration de la qualité), son site Internet enregistre quelque 130.000 offres d'emploi et plus d'un million de visiteurs uniques par mois.

Mais le plus grand bouleversement a été le changement de statut du personnel courant 2003. Désormais, les directeurs, leurs adjoints et les animateurs d'équipe, qui constituent le premier échelon de management opérationnel, peuvent recevoir des primes de performance. Ces primes peuvent atteindre 25 % de leur rémunération, selon la fréquence des visites en entreprise, le nombre d'offres d'emploi collectées et l'évolution du chômage de longue durée.

  
Le nouveau logo, symbole de la modernisation

Les résultats sont là. L'Agence a proposé l'année dernière trois fois plus de prestations aux demandeurs d'emploi qu'en 2000 avec 2,4 millions dossiers en 2003. Elle publie aujourd'hui plus de 3 millions d'offres d'emplois par an, contre 1,2 million dans les années 1990. L'ANPE peut même se targuer de pourvoir 85 % des offres qui lui sont confiées. Et les efforts devraient encore se poursuivre. Pour 2004-2008, le contrat de progrès avec l'Etat comprendra un objectif encore plus ambitieux en matière de satisfaction des offres.

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Une révolution de velours
Philippe Salle (Vediorbis)
La réforme en quatre points

Pour faire face à cette montée en charge, l'ANPE externalise la réalisation d'une partie des prestations à 4.300 opérateurs, dont 3.500 sont issus de la sphère privée. En 2003, ces derniers ont réalisé la totalité des évaluations professionnelles et des bilans de compétences et 60 % des accompagnements renforcés. Cette externalisation a permis de développer des partenariats avec des entreprises privées, qui pourraient s'avérer utiles après la fin du monopole. Une fin de monopole qui va également signifier la possibilité de créer des filiales, de prendre des participations et de fournir des services payants. De quoi devenir une entreprise vraiment comme les autres.

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