Bien vivre les nouvelles technologies
Des outils indispensables pour les managers

Quatre principes pour rester maître à bord

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Denis Ettighoffer (Eurotechnopolis Institut)

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Denis Ettighoffer (Eurotechnopolis Institut) Savez-vous travailler devant un ordinateur ? Nouveaux outils, nouveaux paradoxes Quatre principes pour rester maître à bord

1. Un rôle de facilitateur

De façon globale, considérez-vous que les nouvelles technologies (informatique, Internet, e-mail, téléphonie mobile...) vous facilitent la vie professionnelle ?

68.2% Oui, sans hésiter, ce sont des outils dont je ne peux plus me passer.   30.0% Le constat est mitigé : les NTIC me sont indispensables, mais parfois je sature.   1.8% Non, les nouvelles technologies me compliquent plus la vie qu'autre chose.

Avant de juger des effets induits par l'usage des nouvelles technologies, il est utile de s'arrêter sur ses bénéfices. Sur ce point, la majorité des cadres ont un point de vue clair : 68,2 % estiment que les nouvelles technologies leur facilitent la vie professionnelle. S'ajoutent à cette première catégorie 30 % qui admettent que les nouvelles technologie leur rendent la vie au travail plus simple, mais à condition de ne pas en abuser. Au final, seuls 1,8 % des managers s'avouent réfractaires : un véritable plébiscite.

2. Une réactivité souhaitée

Estimez-vous que les nouvelles technologies permettent de mieux réguler l'urgence ?

60.3% Oui, ces sont des outils qui offrent une meilleure réactivité.   39.7% Non, les NTIC générent de l'urgence elles-mêmes en fonctionnant en temps réel.

Dans le même esprit, les cadres qui ont répondu à cette enquête en ligne ont jugé du degré de pertinence des NTIC face à la régulation de l'urgence. Malgré l'immédiateté de ces technologies, la majorité des managers jugent, là aussi, que ces outils ne sont pas intrinsèquement des générateurs d'urgence. Au contraire, 60,3 % des cadres estiment que la réactivité offerte par les nouvelles technologies permet de mieux parer ou de mieux réagir. L'ubiquité propre aux NTIC est donc jugée comme un avantage professionnel.

Quelle est, à votre avis, l'influence des nouvelles technologies sur votre niveau de stress ?

62.8% L'influence est faible, voire nulle : le stress professionnel prend racine ailleurs.   37.2% L'influence est importante, les NTIC sont vampirisantes.

Cette même réactivité peut également être considérée comme un élément capable de générer du stress professionnel. Sur cette question, les managers affichent une fois de plus un recul certain, 62,8 % considérant que l'influence des nouvelles technologies sur le niveau de stress est insignifiante. En clair, ce ne sont pas les NTIC qui sont à l'origine du stress professionnel, les outils n'étant que, in fine, un maillon de la chaîne.

3. Des dérives limitées

A l'usage des NTIC dans le cadre professionnel, vous arrive-t-il parfois de... (plusieurs réponses possibles)

18.9% Etre en copie d'e-mails polluants, sans intérêt direct   16.6% Crouler sous les e-mails, trop nombreux.   15.1% Tenter d'expliquer par e-mail quelque chose qu'il serait plus facile de détailler oralement.   14.3% Devoir assimiler des informations transmises sans hiérarchisation préalable.   10.1% Gérer en direct des tâches administratives ou techniques qui ne devraient pas être de mon ressort   9.3% Ne pas pouvoir m'isoler, être joignable en permanence par e-mail ou téléphone mobile.   6.1% Etre fréquemment contacté sur mon téléphone mobile, même en dehors des heures de travail.   4.7% Avoir le sentiment que mon travail est étroitement surveillé, analysé   4.1% Perdre en confidentialité sur les différents échanges que je peux avoir.

Nous l'avons vu, les nouvelles technologies sont globalement jugées comme des supports profitables au cadre professionnel. Reste à identifier les points noirs qui, au quotidien, peuvent affecter l'usage de ces outils. Ici aussi, les managers démontrent que leur jugement est globalement positif face aux NTIC : aucun des éventuels "couacs" possibles ne dépasse la barre des 20 %. Le seul terrain sur lequel les cadres considérent que des améliorations sont néanmoins souhaitables est celui de l'e-mail, et notamment sur les flux de messages. 18,9 % des managers se plaignent de recevoir des e-mails polluants, sans intérêt, et 16,6 % de crouler sous les messages.

4. Un véritable mode de communication

Considérez-vous que les nouvelles technologies influencent les relations humaines...

62.8% Positivement, ce sont autant de nouveaux modes de communication possibles.   37.2% Négativement, le contact physique reste indétrônable.

Avec le développement des NTIC, avez-vous le sentiment de travailler davantage en solitaire ?

64.8% Non, je suis en contact direct avec une multitude d'interlocuteurs.   35.2% Oui, je gère ma barque dans mon coin, presque comme un travail indépendant.

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Denis Ettighoffer (Eurotechnopolis Institut) Savez-vous travailler devant un ordinateur ? Nouveaux outils, nouveaux paradoxes Quatre principes pour rester maître à bord

Ultime récompense que concèdent les cadres aux NTIC : leur véritable rôle d'outil de communication. Alors que la dématérialisation et la virtualité ont parfois été jugées comme des concepts déshumanisants, les managers estiment au contraire que les nouvelles technologies offrent autant de canaux supplémentaires pour lier des contacts. 62,8 % considérent que les NTIC sont autant de nouveaux modes de communication possibles et 64,8 % qu'ils sont ainsi en relation avec une multitude d'interlocuteurs. Une vériatble histoire d'amour.

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