Journal du Net > Management >  Cadre à haut potentiel : Saint-Gobain, un vivier mondial
DOSSIER 
 
09/03/2005

Cadre à haut potentiel
Saint-Gobain : un vivier mondial

Le groupe suit une poignée de cadres à hauts potentiels. Une politique inscrite dans l'organisation internationale des activités.
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Comme la plupart des grands comptes, Saint-Gobain a progressivement mis en place une méthode pour identifier et gérer ses cadres à haut potentiel. En moyenne, le groupe compte 220 cadres à potentiel identifiés sur une population de 19.000 cadres dans le monde. Ils sont considérés comme les cadres dirigeants de demain dans les cinq pôles d'activité du groupe : le vitrage, le conditionnement, les produits de construction, les matériaux haute performance et la distribution.

L'identification des hauts potentiels se déroule de manière naturelle lors de l'entretien annuel d'appréciation, mais aussi lors des réunions de carrière. Les revues de personnel et les programmes de succession sont autant d'occasions d'évaluer les hauts potentiels et leur développement au sein de l'entreprise. "Les potentiels identifiés ont en moyenne entre 28 et 45 ans", précise Xavier Grenet, directeur de la gestion des cadres chez Saint-Gobain. Des jeunes cadres, ou bien des cadres confirmés mais récemment intégrés dans le groupe, sont également identifiés mais mis en attente avant de rentrer dans le cercle.

Une grille d'analyse précise permet de professionnaliser davantage la détection des hauts potentiels. Une grille qui se veut la plus large possible. "Les hauts potentiels ne sont ni obligatoirement ni exclusivement à hauts diplômes", insiste Xavier Grenet. Les critères de sélection s'appuient sur les succès, les échecs et les enseignements qui en sont tirés, la formation, les langues, la disponibilité, la mobilité et la faculté d'écoute. "Celui qui n'a pas d'oreilles ne peut pas être un haut potentiel".

Ne pas survoler, ni s'enraciner"

Xavier Grenet, Saint-Gobain

Le suivi de ces hauts potentiels se veut au plus près des besoins au travers de formations internes sur mesure et à la demande, de séminaires de management. Le groupe n'hésite pas à proposer des formations externes à durée limitée dans de grandes écoles. "Il y a six mois, j'ai envoyé l'un de nos cadres effectuer deux fois trois semaines de formation en stratégie à Harvard", illustre Xavier Grenet.

Au-delà de la formation, c'est la mobilité qui est le nerf de guerre du programme de Saint-Gobain. Ces hauts potentiels vont découvrir et apprendre les différents métiers du groupe, au travers des multiples pays d'implantation. "Ce type de changement arrive en moyenne tous les trois ou quatre ans. Il faut prendre le temps de se réaliser dans un poste, sans le survoler, ni s'enraciner." Cette mobilité fait alterner un peu de fonctionnel et beaucoup d'opérationnel.

Christophe Falcoz (RCF Management)
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Pour Saint-Gobain, la gestion des hauts potentiels est clairement internationale. Avec 180.000 personnes dans le monde, la gestion des ressources humaines est totalement connectée au développement du groupe à l'international. Une logique qui se traduit par la présence d'un directeur de la gestion des cadres. Xavier Grenet oeuvre au niveau mondial sous la direction d'un directeur général adjoint chargé des ressources humaines et du développement international pour le groupe.

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