Journal du Net > Management >  Faire un MBA : Jean-Michel Cao (Executive MBA Paris Dauphine)
CARRIERE
 
23/11/2005

Jean-Michel Cao (Executive MBA Paris Dauphine)
La clé : travailler régulièrement

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C. Le Borgne (HEC)
L. Becker (Dauphine RH)
J. Lacroix (CPA Lyon)
L. Sédillière (CPA HEC)
C. de Queral (Essec)
J. Cao (Dauphine)
E. Etoungue (Dakar)
Jean-Michel Cao, 33 ans, est manager d'une business unit dans une société de service américaine. Son équipe est répartie sur trois continents : Amérique, Europe et Asie. Il est marié et père d'un enfant de trois ans et demi.

Quel MBA faites-vous ? En êtes-vous satisfait ?
Jean-Michel Cao. Je fais l'Executive MBA de Paris Dauphine. J'ai choisi le rythme un "vendredi samedi dimanche" par mois pendant vingt-cinq mois. Je suis extrêmement satisfait du corps professoral. Dauphine, c'est pour moi la garantie du sérieux et de la compétence des enseignants, avec un coût de scolarité encore accessible pour un financement personnel.

Comment gérez-vous votre emploi du temps ?
C'est tout l'avantage de l'Executive MBA de Paris Dauphine. Il permet de continuer son activité professionnelle, voire même de pouvoir monter en charge pendant le cursus. C'est très vrai pour les managers de plus de dix ans d'expérience. Je connais des "étudiants" qui ont fait Paris Varsovie une à deux fois par mois ! C'est un exercice de planification au quotidien. J'essaie de planifier au moins les deux mois à venir, surtout en ce qui concerne les déplacements et les périodes de haute activité. La clé : travailler régulièrement. Un Executive MBA, c'est une à trois heures de travail quotidien d'un niveau intellectuel plutôt poussé. Le support de toute la famille est primordial. L'étudiant MBA brille pas son absence : un week-end sur trois ou quatre, des soirées entières à travailler...


A 35 ou 40 ans, on est loin d'avoir tout compris"

Comment financez-vous votre MBA?
Le coût de l'Executive MBA de Dauphine est de 22.000 euros, c'est-à-dire une voiture grosso modo. Il faut faire un choix... Mon financement est personnel à 80%. Le prêt "étudiant" qui n'est en fait qu'un crédit à la consommation est très intéressant en ce moment car les taux sont bas. Et les banquiers voient d'un très bon œil les MBA compte tenu de leur potentiel de revenus. Donc on peut négocier.

Quels conseils donneriez-vous à un cadre souhaitant faire un MBA ?
Côté personnel, un MBA est une véritable remise en question. Il faut faire le point, commencer son autocritique et avoir un vrai projet de carrière. Il est nécessaire de comprendre qu'à 35 ou 40 ans, on est loin d'avoir tout compris. Il faut également une détermination sans faille. Côté professionnel, dans le cadre d'un Executive MBA, l'appui de la hiérarchie est absolument crucial.

C. Le Borgne (HEC)
L. Becker (Dauphine RH)
J. Lacroix (CPA Lyon)
L. Sédillière (CPA HEC)
C. de Queral (Essec)
J. Cao (Dauphine)
E. Etoungue (Dakar)
De plus, il faut bien comprendre qu'il n'y aura pas nécessairement une place pour vous dans votre entreprise à la fin du cursus. Il faut prendre toute la signification, la mesure et la dimension d'un MBA pour vous et votre entourage personnel et professionnel. Un conseil : multiplier les rencontres avec des anciens de MBA, aller aux réunions d'information... J'en ai parlé à mon vice-président, mon ancien directeur des opérations, le directeur de mon école d'ingénieur l'EISTI (Ecole internationale des sciences du traitement de l'information), trois amis hauts placés dans des grands groupes, deux anciens élèves de MBA (full time et part time) et suis allé aux réunions de Dauphine, Essec et ENCP (Ecole nationale des ponts et chaussées) ! J'ai pu me forger une idée.

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