ENTREPRISE
15/03/2006
Inspection du travail
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Choix de l'entreprise à contrôler, pouvoir de l'inspecteur du travail, personnes présentes durant le contrôle, documents à présenter... Ce qu'il est bon de savoir avant une visite de l'inspection du travail. |
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Les documents à fournir
en cas de contrôle
(Liste non exhaustive - Certains doivent être conservés plusieurs années) |
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Registres généraux : Registre unique du personnel Livre de paye Registre des délégués du personnel Conditions de travail Registre des cautionnements Registre du repos hebdomadaire Travail à domicile |
Hygiène et sécurité Registre des accidents du travail Registre des contrôles médicaux Registre des contrôles de sécurité Registres spécifiques à certaines professions Bâtiments et travaux publics Transports routiers Hôtels, cafés, restaurants |
Il m'arrive de contrôler une entreprise en plusieurs fois" Karim Abed |
Lors d'une visite, l'usage veut que l'inspecteur du travail informe l'employeur
ou la direction de l'entreprise de sa présence dans les locaux.
"Le plus souvent l'inspecteur est accompagné du chef
d'entreprise pendant la visite, mais il peut également demander
à l'être par un délégué du personnel,
précise Karim Abed. Personnellement, je n'hésite pas
à demander
le Kbis pour vérifier qui est le responsable légal
de l'entreprise, notamment dans les groupes à multiples filiales."
La visite, selon les circonstances, peut durer 30 minutes, voire
trois heures, il n'y a pas de règles de ce point de vue là.
Attention, pour les grandes entreprises, la visite peut également être morcelée. "Il m'arrive de contrôler uniquement un service ou un atelier sur le plan de l'hygiène et sécurité ou bien administratif, puis de revenir un autre jour pour un autre service, explique Karim Abed. Nous ne faisons pas les choses à moitié. Pourtant, l'employeur se doute rarement que l'inspecteur est susceptible de revenir."
Et après ?
A la suite de la visite, l'employeur reçoit une lettre d'observation de la part de l'inspecteur du travail. Il s'agit parfois d'une mise en demeure de faire quelque chose - réviser les installations électriques par exemple - ou de se conformer à la loi, et dans un délai de huit jours à deux mois (Art. L 231-4 du Code du travail). L'entreprise doit alors faire appel à un organisme agréé pour faire les vérifications demandées. "Il faut noter qu'une mise en demeure coûte finalement plus cher qu'un entretien régulier, le rapport va d'une centaine d'euros à quelques milliers", souligne Karim Abed. Il s'agit le plus souvent des installations électriques, des aérations et de la ventilation, des sanitaires... On peut toujours tenter de négocier les délais avec l'inspecteur, mais côté loi, il faut la respecter.
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