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CARRIERE
 
06/09/2006

Gilbert Sicsic (Cinébank)
"La gestion d'automate est un métier à part entière"

Si Gilbert Sicsic a commencé petit, il est désormais à la tête d'une PME employant 14 personnes et gérant 37 distributeurs de vidéos Cinébank. Son parcours, ses conseils.
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Témoignage :
Jean-Marc Degruson


Patron de trois vidéoclubs traditionnels, c'est en 1996 que Gilbert Sicsic ouvre simultanément six automates Cinébank à Rouen et quatre au Havre. Face au succès rencontré, il revend ses trois boutiques entre 2002 et 2005, puis poursuit l'ouverture régulière d'automates par tranche de quatre ou cinq. Aujourd'hui, Gilbert Sicsic gère une véritable entreprise avec 37 distributeurs et 14 collaborateurs.

Comment vous organisez-vous au quotidien ?
Gilbert Sicsic. C'est un travail à plein temps mais qui est semblable à celui d'un videoclub traditionnel, ce qui n'est pas une surprise pour moi. Il faut bien compter une à quatre heures par jour par automate. Aujourd'hui, je m'appuie sur une équipe de 14 collaborateurs spécialisés dans le domaine technique, commercial ou encore marketing.

Il faut compter une à quatre heures par jour par automate."

Quelles compétences sont nécessaires au quotidien ? Avez-vous reçu une formation de la part de Cinébank ?
Oui, j'ai été formé par Cinébank qui par ailleurs développe énormément l'appui aux franchisés au travers d'un service marketing, d'une assistance technique, d'une action commerciale et de communication au niveau national. Et pour développer mon activité, je communique sur les affiches 4x3m, dans la presse papier ou encore à la radio.

Quelles sont les contraintes d'une telle activité ?
Les contraintes du métier se résument à ce que les automates doivent parfaitement fonctionner en permanence et être alimentés en nouveautés tous les mois. Ce qui équivaut à 50 vidéos environ. Le produit doit être là en temps, en heure et en quantité.

Votre activité est-elle rentable ?

L'activité a été rentable tout de suite et d'ailleurs, j'ai ouvert d'autres distributeurs plus vite que prévu initialement. Aujourd'hui, mon chiffre d'affaires s'élève à 2,4 millions d'euros. Cela reste un service de proximité où il faut être très près du consommateur. Il y a très peu de travaux ou de frais de personnels.

Il ne faut pas s'imaginer que cela rapporte en se tournant les pouces."

Que conseilleriez-vous à une personne qui souhaiterait se lancer dans ce genre d'activité ?
D'une certaine manière, il faut avoir une main mise sur le secteur, c'est-à-dire développer sa présence sur une zone géographique donnée et devenir la référence locale pour le consommateur. Mais je recommande de ne pas s'étendre outre mesure, en tout cas ne pas essayer d'avoir une couverture régionale. Avec mes 37 distributeurs de vidéos, je considère qu'il n'y a donc aucun intérêt à aller plus loin. Et puis j'ai de moins en moins de concurrents. Enfin, la gestion d'automate est un métier à part entière et un travail à temps plein. Il ne faut pas s'imaginer que cela rapporte en se tournant les pouces.

Témoignage :
Jean-Marc Degruson


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