Jean-Louis
Beffa - PDG de Sain-Gobain |
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Il était l'un des plus jeunes patrons du CAC 40 à sa
nomination à la tête du groupe industriel en 1986. Il
en est aujourd'hui l'un des plus âgés. Entre temps, sous
sa baguette, le spécialiste mondial du verre a su diversifier
son activité. Le rachat de l'Américain Norton lui ouvre
le secteur des matériaux de haute performance quand celui
du groupe Poliet et de ses enseignes Point.P et Lapeyre
le positionne en leader européen pour la distribution
pour le bâtiment. Avec BPB, numéro un mondial du placoplâtre,
il réalise en 2005 la plus grosse acquisition de l'histoire
du groupe. |
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Louis
Gallois - co-PDG de EADS |
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Après 10 ans à la tête de la SNCF,
les syndicats l'ont reconnu "meilleur président que
la SNCF ait connu depuis des années". Après avoir
remis à flot le réseau ferré qui
perdait plus de 16 milliards de francs en 1995, un nouveau
défi attend Louis Gallois avec la coprésidence
française d'EADS (depuis juillet dernier). Un retour à
un secteur qu'il connaît bien puisque qu'il a été
PDG d'Aérospatiale de 1992 à 1996. Avant ses activités
de dirigeant d'entreprise, il a occupé différents postes
de haut fonctionnaire, dont la direction du Trésor et
la direction du cabinet de J.P Chevènement au ministère
de la Défense. |
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Carlos
Ghosn - PDG de Renault |
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On ne présente plus le "sauveur" de Nissan, successeur
incontesté de Louis Schweitzer à la tête de Renault depuis
2005. Ce Brésilien d'origine libanaise, ayant réalisé
ses études supérieures en France et parlant couramment
cinq langues, incarne le multiculturalisme, avenir, selon
lui, du capitalisme mondial. Fort de son succès japonais,
il tourne maintenant son regard vers un autre géant de
l'automobile en difficulté, General Motors, pour tisser
une éventuelle alliance et propulser le constructeur français
sur le devant de la scène mondiale. |
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Arnaud
Lagardère - Gérant et associé commandité
de Lagardère S.C.A. |
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En digne héritier de son père, Jean-Luc, Arnaud a fait
ses armes dans les différentes sociétés du groupe, de
l'armement à l'édition. Mais c'est la restructuration
de la branche média qui lui permet de se faire un prénom
(vente de Club Internet, acquisition de 34 % de Canal
Sat, rachat de la branche édition de Vivendi Universal
).
Quand son père décède brutalement en 2003, c'est donc
naturellement qu'il lui succède. Tout en imprimant sa
marque. En créant la "Team Lagardère" en 2005, il ouvre
le groupe à un nouveau secteur qui lui tient à cur :
le sport. A 45 ans, il est l'un des plus jeunes patrons
du CAC 40. |
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Anne Lauvergeon
- PDG d'Areva |
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Rare femme parmi les PDG des grands groupes, "Atomic
Anne" a su se créer un réseau aux confluents de l'industrie
et de la politique. Son parcours l'a amené chez Usinor
Sacilor, au Commissariat à l'Energie Atomique et au Conseil
Général des Mines avant de devenir Sherpa de François
Mitterrand pour l'organisation des sommets internationaux.
Après deux ans chez Alcatel, elle est nommée PDG de Cogema,
géant du nucléaire français et futur Areva. Première Française
dans le classement Forbes des femmes influentes, sa 8ème
place récompense son travail dans l'internationalisation
d'Areva. |
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Michel-Edouard
Leclerc - Co-président du groupement E.Leclerc |
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Entré en 1978 dans le groupe, il part en croisade sur
des thèmes qui lui tiennent à cur : les prix du carburant,
la culture à portée de tous, le monopole des pharmacies
ou encore la distribution des parfums. Son dernier combat
: la loi Galland et les marges arrières des distributeurs.
Habitué des coups marketings provocants ("Jusqu'à quand
les pompes à essences resteront des pompes à fric ?")
et communicant hors pair (il a lancé son blog "De
quoi je me M.E.L." début 2005), il est également passionné
de BD et principal mécène du festival d'Angoulême. |
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Bertrand
Méheut - Président du directoire du groupe
Canal + |
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Sa carrière dans l'industrie agrochimie et tout particulièrement
chez Aventis ne faisait pas de lui un successeur naturel
de Pierre Lescure et Xavier Couture. Mais Bertrand Méheut
a réussi sa reconversion en homme de médias. Il éponge
les dettes du groupe, travaille à la refonte de la grille
de programmes, reconquiert les abonnés perdus. Un peu
moins de quatre ans après son arrivée, Canal a retrouvé
sa santé d'antan et est prête à s'attaquer à un nouveau
défi : le rachat du bouquet satellite concurrent de Canal
Sat, TPS. |
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Charles
Milhaud - Président du directoire des Caisses d'Epargne |
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La carrière de ce Sétois de 63 ans est inextricablement
liée à l'histoire des Caisses d'Epargne. Entré dans le
réseau dès sa sortie de la faculté de sciences, il gravit
les échelons au fil des mutations du réseau. Il prend
la tête du groupe en 1999 avec pour objectif de lui donner
une dimension internationale. C'est chose faite après
l'acquisition de la banque Palatine et surtout celle d'Ixis.
En lançant la rémunération des comptes courants en France
dès 2005, il s'inscrit comme précurseur dans le secteur
de la banque dont il préside, depuis septembre 2006, la
fédération nationale. |
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Jean-Cyril
Spinetta - PDG d'Air France |
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Si c'est son prédécesseur qui a sauvé Air France de
la faillite, il a su faire fructifier son héritage : privatiser
la compagnie aérienne, opérer la fusion avec le néerlandais
KLM et insérer le nouveau groupe au cur de l'alliance
européenne Skyteam. Le tout en dégageant des bénéfices
record (plus de 900 millions d'euros en 2005). Son prochain
défi : le mariage avec Alitalia permettrait au premier
groupe aérien européen d'asseoir sa position. A noter
que ce grand patron est à l'origine de la création de
la section syndicale CFDT à l'Ena. |
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Serge
Tchuruk - PDG d' Alcatel |
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La fusion avec Lucent est le dernier coup d'éclat du
doyen du CAC 40, qui conserve la présidence non-exécutive
du nouveau groupe. Leur alliance créée le deuxième équipementier
mondial de télécoms, derrière Nokia et Cisco Systems.
Avant cela, il a fait des miracles chez Total (1990-1995),
qu'il a réveillé face à son grand concurrent de l'époque,
Elf Aquitaine. Cette image de sauveur et sa réputation
de manager de fer lui fait accéder à la direction d'Alcatel-Alsthom,
alors en mauvaise santé économique. Il s'attaque à la
cause et fait d'Alcatel un "pure-player" de la téléphonie,
en le séparant d'Alsthom. |
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