Gary Ruskin
"Les effets néfastes des publicités violentes ou sexistes vont augmenter."

OUI : Gary Ruskin (Commercial Alert)

Beaucoup de publicités promeuvent agressivement, en particulier auprès des enfants et des adolescents, des valeurs et des produits dangereux : sexisme, violence, matérialisme, comportements asociaux... Le neuromarketing ne ferait qu'en augmenter les effets néfastes et, par conséquent, altérer le caractère de millions de gens. Cela impacterait la nature même de nos démocraties et les principes de liberté, de libre-arbitre et de responsabilité individuelle sur lesquels elles reposent. On imagine bien quels seraient les effets du neuromarketing employé pour de la propagande politique. Et bien pour la publicité, ils seraient les mêmes. On ne peut pas impunément attaquer le tissu social d'une communauté et saper les valeurs qui la soutiennent.

 


Cécile Guerel
"Il peut au contraire aider à battre en brèche ce phénomène."

NON : Cécile Guerel (En Tête)

Le neuromarketing peut au contraire battre en brèche ce phénomène. Il lui est facile de démontrer qu'une femme nue fait nettement moins vendre qu'une publicité mieux ciblée. Les deux objectifs principaux que je vois au neuromarketing sont : premièrement, mieux respecter le cerveau des gens et deuxièmement, rendre le marketing plus efficace. On dit toujours que la publicité doit provoquer des émotions. Mais en réalité, aujourd'hui, chacun fait n'importe quoi. Prenez l'exemple des publicités Benetton qui, de l'avis de tous, sont allées trop loin dans la provocation : boat-peoples, sidéens mourants… En dix minutes, le neuromarketing aurait démontré leur inefficacité et évité aux gens de les subir.


 

Réalisé par Flore Fauconnier 20/02/2007

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