Savoir déléguer

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Fixer des règles du jeu

Dès le début, Didier Noyé conseille d'établir une sorte de contrat de délégation. "On délègue un résultat à obtenir, pas des tâches à réaliser. On en convient avec la personne, ainsi que des règles du jeu." Le manager et le collaborateur se mettent également d'accord sur les modalités de prises de décision : pour telle décision, c'est soit l'un, soit l'autre, soit les deux en concertation.

 

Il convient ensuite d'envisager un accompagnement. Plus la délégation est importante, plus les points de rendez-vous seront espacés. Et si le collaborateur a besoin de monter en puissance pour prendre en charge la délégation, on pourra prévoir, au début, une formation ou un accompagnement plus spécifique. "Mais au delà de ça, précise-t-il, ils n'ont plus rendez-vous que sur le résultat : le supérieur n'a plus son mot à dire sur la méthode que le collaborateur mettra en œuvre."

 

"Il faut apprendre à accepter que quelqu'un va faire plus lentement et moins bien que soi"

Apprendre à lâcher prise

Par ailleurs, déléguer peut exiger un certain travail sur soi-même : "Il faut apprendre à accepter que quelqu'un va faire plus lentement et moins bien quelque chose qu'on ferait mieux et plus vite." Le travail pourra aussi être fait différemment… ou mieux ! Dans tous les cas, Didier Noyé insiste sur le lâcher prise que devra s'imposer le manager réticent à la délégation.

 

Dresser un bilan

Enfin, dans le cadre de l'entretien annuel, il faudra penser à faire un bilan sur la façon dont la délégation s'est déroulée. Egalement à la charge du manager : vérifier que son accompagnement a été réussi (sous-estimation du temps de formation, mauvaise évaluation des écueils rencontrés par le collaborateur…).

 

Le cas échéant, ce sera également le moment de réfléchir à une récompense correspondant aux motivations du collaborateur.

 


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