Développer son autorité

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Autorité naturelle, autorité statutaire

"L'autorité dépend de ce qu'on fait vivre aux autres"

Il existe deux sortes d'autorité. D'abord, celle que l'on a (ou pas) naturellement. C'est un état de fait. Quand quelqu'un demande quelque chose ou donne un ordre, son interlocuteur le fait ou pas : on peut la mesurer ainsi. Mais il s'agit aussi d'une posture sociale. Le système a confié à quelqu'un la capacité de décision, il s'agit donc de l'autorité statutaire.

 

Sauf que ce n'est pas parce qu'on dit à quelqu'un "tu es chef" que cela suffit. "En plus d'une autorité statutaire qui doit être bien calée, le manager doit aussi détenir une autorité propre", explique Daniel Feisthammel, co-dirigeant du cabinet de conseil en management et en organisation AxCiome C et co-auteur, aux Editions d'Organisation, de Développer son autorité.

 

Des comportements qui déclenchent l'obédience

Or d'après lui, lorsqu'on observe ceux qui sont en posture d'autorité, on constate que ce sont les mêmes types de comportements qui leur confèrent beaucoup d'influence, déclenchant en face d'eux un comportement d'obédience - ou de résistance. "L'autorité est peu liée à sa personnalité propre, elle dépend beaucoup plus de ce qu'on fait vivre aux autres. Raison pour laquelle changer le chef d'une équipe modifiera le rapport à l'autorité, de même qu'un chef générera chez des équipes différentes le même rapport à l'autorité."

 


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