Surmonter son trac

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Les symptômes du trac - tremblement, gorge nouée, sudation, plexus coincé… - mènent inévitablement à une intervention ratée. "De plus, si l'orateur ne s'est pas libéré de ses tensions, elles ne seront pas interprétées par le public comme de la timidité mais comme de l'ennui ou de la pédantise", met en garde Jean-François Moine, expert en communication et auteur de Réussir vos interventions en public. Passage obligé de la prise de parole en public, la maîtrise du trac s'obtient d'abord par une action introspective.

 

"Il faut une préparation psychologique à la façon des sportifs de haut niveau"

Savoir de quoi on a peur

Le trac prend sa source dans la peur du jugement des autres. Mais que ne veut-on pas voir, exactement, dans leur regard ? La première clé pour limiter le trac consiste sans nul doute à comprendre pourquoi on l'a.

 

D'après Jean-François Moine, il existe trois niveaux de peur :

» ne pas paraître suffisamment compétent,

» ne pas se sentir à la hauteur en terme d'importance, de statut,

» ne pas être apprécié en tant que personne, ne pas être aimé.

"Entendre 'C'est nul, ce n'est pas vous qu'on voulait voir, je ne peux pas vous sentir', c'est une humiliation terrible, une petite mort, explique-t-il. D'où l'importance d'une préparation psychologique à la façon des sportifs de haut niveau."

 

Adopter la psychologie du grand sportif

Maîtrise technique, entraînement, isolement avant l'effort, respiration abdominale, détente des muscles (en pratiquant la relaxation, en s'étendant par terre avant de prendre la parole…), les recettes du succès sont les mêmes dans les deux cas. Et de même que le skieur visualise la trajectoire idéale avant de se lancer, l'orateur devra visualiser le déroulement rêvé de sa prise de parole : "Je démarre, j'y prends plaisir, les gens sont intéressés et à la fin c'est un triomphe !" Le meilleur moyen de se mettre dans les conditions psychologiques du vainqueur.



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