Règle n°10 : Maîtriser le rythme de son intervention

Autre secret d'une bonne élocution : le fait de marquer des silences, ce que les orateurs débutants ont tendance à oublier. "La tension provoque fréquemment une fuite en avant qui se traduit par un flot de paroles de type 'logorrhée'. Combattez ce réflexe et osez faire des silences", prévient Thierry Destrez.

Au-delà du danger de bafouiller et d'être incompréhensible lorsque l'on débite son discours à toute vitesse, les vertus du silence sont multiples : il a un rôle de mise en relief de certains points, de susciter la curiosité. "Le silence est très puissant, il donne de la valeur à ce qui a précédé ou à ce qui va suivre", explique Philippe Janiaux. Faire des pauses est aussi le moyen de vous plonger dans l'émotion et de mieux transmettre votre conviction.

"C'est aussi grâce aux silences que vous pourrez 'écouter' votre auditoire. Ils vous permettront de regarder l'assemblée et de prendre du feed-back", indique Thierry Destrez. Vous pourrez facilement savoir s'ils paraissent intéressés ou s'il faut encore les convaincre.