Cadres : les erreurs à éviter en temps de crise Je me campe sur mes certitudes

"Mon chef me dit que je suis trop récalcitrant face au changement ? J'ai toujours été comme ça, mes collègues s'y sont faits. Pourquoi est-ce que je changerais ?"

C'est peut-être le cas lorsque l'entreprise est en pleine croissance, mais mieux vaut réviser son jugement en des temps plus tendus. Les entreprises ont en effet tendance à se séparer en priorité des personnalités difficiles, des moins compétentes et des moins productives.

Ce réflexe de s'arrimer à ses certitudes et à sa façon d'être habituelle est à troquer contre une attitude plus ouverte : c'est le moment de montrer que l'on a compris certaines choses, que l'on sait ouvrir les yeux face à la réalité et que l'on fait des efforts pour corriger ses défauts, pour combler ses lacunes. Il est possible de consacrer du temps pour s'auto-former, en lisant la presse, des ouvrages professionnels, en se rendant à des séminaires, à des conférences. Qu'il s'agisse de l'apprentissage d'une nouvelle technologie, d'une nouvelle méthode ou de la langue d'un client stratégique.

"Même si l'on ne peut pas en quelques jours devenir un expert d'un sujet sur lequel on part de zéro, il est important de montrer sa bonne volonté", indique Jacques Froissant. Si une baisse d'activité vous laisse un peu plus de temps, il ne faut pas non plus hésiter à demander des formations à son employeur.