Réussir sa reconversion en 10 étapes Etape n°4 : rassembler un maximum d'informations

Un aspect complexe de la reconversion consiste à identifier l'ensemble des possibilités existantes et des aides qui vous sont offertes pour mener à bien votre projet.

Connaître toutes les opportunités

consacrer du temps à la recherche de dispositifs et d'aides est un passage
Consacrer du temps à la recherche de dispositifs et d'aides est un passage obligé. © Diego Cervo - Fotolia

Vous souhaitez changer de secteur et telle formation en Master ou en Mastère Spécialisé vous ouvrirait plus facilement les portes vers le poste ou le métier dont vous rêvez. Le seul hic, c'est que vous n'avez que le bac ou un bac +2/3. Sachez tout d'abord qu'il existe des formations "B.A.D.G.E" (Bilan d'Aptitude Délivré par les Grandes Ecoles) dans les écoles de commerce ou d'ingénieur à destination des personnes qui souhaitent faire valider leurs acquis professionnels. L'obtention de plusieurs B.A.D.G.E. peut vous permettre de bénéficier de titres normalement délivrés par les grandes écoles.

Il vous est également possible de monter un dossier pour obtenir une équivalence via la VAP (Validation des Acquis Professionnels) qui vous permet de reprendre des études à un niveau supérieur à celui de votre niveau de formation initiale. Un dispositif à mettre en balance avec la VAE (Validation des Acquis de l'Expérience) qui permet d'obtenir l'attribution d'un diplôme, d'un titre, ou d'un certificat de compétences professionnelles sans suivre les études, au regard de votre expérience professionnelle ou personnelle.

Dénicher des aides

Au-delà de l'accès à une formation, la question de son financement peut également faire hésiter certains qui rêvent de se reconvertir. Or, dans ce domaine également, un grand nombre de dispositifs existent. Lorsque l'on est salarié, s'il s'agit d'une formation courte, il est tout à fait possible d'utiliser son DIF. Et si l'on doit suivre une formation longue, le CIF (Congé individuel de Formation) peut permettre de toucher 80 à 100 % de son salaire durant la formation.

En ce qui concerne la création d'entreprise, certaines régions multiplient les aides à destination des porteurs de projet : aides financières, à l'implantation, à l'embauche, aide matérielle via des locaux, accompagnement par des professionnels... Si dans certaines régions, il existe un dispositif global qui mutualise les ressources du Conseil Régional, des CCI, des pépinières d'entreprises, des boutiques de gestion et qui offre un accompagnement personnalisé, dans d'autres régions, il vous faudra frapper à la porte de chacun de ses organismes (lire le dossier Entrepreneurs : ce que votre région peut faire pour vous).

"Il ne faut pas non plus négliger de négocier avec son employeur. J'ai rencontré certaines personnes qui ont monté leur société tout en étant en poste et avec l'aide de leur employeur", assure Yves Deloison. Il existe également le congé à temps plein ou temps partiel pour création d'entreprise.