Les dix règles d'or des leaders et des équipes

Que vous soyez cadre, dirigeant, ambitionnant un poste ou entrepreneur, voici les règles psychologiques de base à suivre pour avancer avec le bon positionnement.

Soyez stable et constant dans vos attitudes : Autant que possible, sachez vous montrer stable dans la manifestation de vos émotions, de votre attitude et de votre comportement de tous les jours. Car de manière invariable, on se fie beaucoup plus à ceux qui ont une attitude repérée comme constante et stable envers tout le monde qu’à ceux qui ont des sautes d’humeur, et des changements de comportement d’un instant à l’autre. Même si c’est votre caractère la versatilité, sachez mettre en avant une continuité dans votre relation professionnelle de tous les jours.

Ne promettez pas plus que ce que vous êtes sûr d’obtenir

Restez humble dans vos promesses (mais pas dans vos objectifs !), même si vous êtes quasiment certain de la réussite de vos projets professionnels ou de l’atteinte de vos objectifs, dites-en le minimum. Par contre, en votre for intérieur, soyez sûr que vous les atteindrez  ces objectifs et ambitions, mais n’en faites pas part à tout le monde avant que quoi que ce soit ait été signé, validé ou approuvé de manière officielle. Il vaut mieux donner l’impression que vous faites toujours plus que ce que vous promettez que le contraire. Car, dans l’image que vous véhiculerez, quelqu’un qui fait exactement ce qu’il dit est une valeur sûre, tout comme celui qui n’arrive pas à tenir ses engagements laisse paraître qu’il est peu fiable.

Ne soyez pas en attente de toutes les promesses faites par votre hiérarchie

Souvent pour vous appâter, vous aider à atteindre vos objectifs ou vous amener là où ils le veulent, votre hiérarchie vous promet de meilleures conditions de travail, une promotion, une augmentation de salaire. Ils vous disent que c’est pratiquement validé. Vous y croyez. Puis ils glissent que pour y arriver vous devez montrer que vous êtes bon, responsable, constant dans la performance. Pourtant vous l’êtes. C’est une manière de vous soumettre à un plus grand investissement. Ils vous donnent un but, et en même temps ils vous y coincent puisqu’ils sont les seuls détenteurs du pouvoir décisionnel de leur promesse et de l’appréciation que le but est atteint. Pour éviter d’espérer sans cesse, et d’être complètement soumis à la demande, donnez à entendre que vous connaissez votre valeur et que vous avez d’autres propositions ailleurs. Tout en disant que vous êtes passionné. Car si vous donnez à voir que cette technique, car c’est une technique, marche avec vous, vous leur aurez donné les clefs pour vous faire avancer d’une manière bien contraignante pour vous.

Soyez indépendant dans votre fonction le plus possible

Bien sûr on dépend des autres services, des autres secteurs, de nos binômes, de notre équipe, mais votre tâche à vous, ce pourquoi vous avez été embauché et formé, soyez-en clairement assuré afin d’être le plus possible en terrain connu. Vous devez agrandir votre savoir et être polyvalent au maximum, pour ne pas avoir besoin des autres dans le processus même de votre job. Je m’explique. Vous êtes webmarketing. Vous créez des sites pour des entreprises à but financier. Une entreprise de textile croate vous contacte pour développer son versant international.
Vous devez chercher par vous-même ce qui fait la particularité de la culture croate, du textile, et de leurs atouts afin de les représenter au mieux sur le web sans avoir besoin que quelqu’un fasse ce travail pour vous. Car plus vous aurez un savoir précis sur vos clients (leur culture, leur regard sur le monde etc.) plus vous irez au plus près de leurs attentes et de votre but. Tandis que si vous demandez à votre assistante de rédiger pour vous un rapport sur leurs activités, le textile en Croatie ou autre, vous aurez un rapport filtré à travers son regard. Rien de bien précis.

Prenez conscience de l’importance de la communication

Tout est toujours question de communication. Conflit, quiproquo, mauvaise négociation, mauvaise relation… tout trouve sa solution dans une communication comprise et utilisée à bon escient. Il ne s’agit pas d’être faux, mais d’être au clair avec quoi dire et comment. Vous devez prendre l’habitude de communiquer et non de parler. L’art d’induire, l’art de convaincre, l’art de la collaboration sont tous issus d’une bonne communication.

Soyez transparent pour tout le factuel

Ne donnez jamais l’impression d’être cachotier, ou de garder des informations communes pour vous, car vous induiriez chez l’autre un comportement soupçonneux. Et surtout, en position de leader sachez rendre compte des tenants et aboutissants des buts liés à l’entreprise. Votre entreprise a une fondation à but humanitaire ? Tenez au courant de vos réussites le secteur des commerciaux tout comme celui du secrétariat. Plus vous véhiculerez une unité dans vos secteurs plus vous unirez vos équipes dans un lien efficient. Cette règle va aussi de soi pour les teams.
Vous ne devez pas de compte-rendu sur vos activités à vous, mais sachez, de manière factuelle, rendre des comptes à vos hiérarchies quand elles vous en font la demande. Chiffres, dates, clients, oui. Mais la nature des rendez-vous, ou votre avis sur ces clients ainsi que vos techniques managériales et de marketing sont votre bagage personnel à vous et n’entrent pas dans la case de ce qui doit être dit.

Dirigeant, soyez l’exemple de ce que vous demandez

Vous êtes chef et demandez de la transparence ? Sachez démontrer que vous suivez votre précepte en étant vous aussi transparent, mais de manière adaptée à votre position. Vous êtes général manager et vous demandez un rendement passant par plus de protocole ? Sachez faire de même. Car tout ce que vous exigerez mais dont vous ne vous ferez pas, de votre place, l’instigateur vous fera passer pour un dirigeant despotique et vos demandes seront mal comprises.
De la transparence exigée passera pour une forme de surveillance accrue et donc un manque de confiance,  et un rendement plus grand passera pour un manque de prise en compte de leurs conditions de travail. Mettez-vous, au moins pour les débuts, dans le même bateau afin qu’on en comprenne l’utilité.

Teams, raisonnez d’abord en tant qu’individus, et après en tant que groupe

Le raisonnement en groupe inhibe les capacités individuelles de chacun, car il est plus simple de suivre que de créer le mouvement. Pourtant lorsque l’on raisonne chacun en tant qu’individu avec son angle de vue et sa propre vision, on entre alors dans une phase de collaboration et non dans un simple raisonnement en groupe, où chacun s’inhibe. Soyez toujours votre propre pilier, et dites-vous toujours que votre avis se construit, puis seulement par après se confronte à la vision du groupe.

Une valorisation franche et factuelle

Leader ou team, valorisez vos collaborateurs mais uniquement sur les faits. Pourquoi valoriser ? Parce que cela permet de faire émerger des potentiels et parce que vous devez être quelqu’un capable de voir les bonnes productions des autres.

Mais valoriser sur le versant subjectif est toujours un risque : impression de fayottage, positionnement vécu comme de la séduction, les interlocuteurs que vous valorisez prendront toujours vos remarques à travers le statut qui est le vôtre, tout comme vous le faites vous-même. Lorsque votre collègue avec qui vous n’avez pas particulièrement de relation vous dit que vous travaillez bien, vous allez vous étonner qu’elle porte un avis sur votre fonction ou vous en serez heureux.
Si votre boss vous dit que vous travaillez bien, vous en serez certainement heureux et vous le vivrez en droit de donner son avis. Vous jugez en fonction de votre lien.
Pour éviter donc ces écueils,
complimentez toujours uniquement sur les faits et avec précision : « Tu travailles avec rigueur ; Le dossier de ce matin tu l’as très bien analysé ; vos remarques sur les situations de crise et la gestion qui en découle étaient pertinentes, ça m’a parlé ! ».

Ayez des stratégies pour dompter vos pensées anxiogènes

Nous avons tous des moments où l’angoisse nous submerge : avant un meeting, après un conflit, dans la gestion d’une crise… et c’est dans ces moments-là qu’on s’imagine malgré soi les pires issues. S’ensuit la perte de confiance en son propre pas. Pour éviter d’en arriver là, dès que le processus d’angoisse se met en place, arrêtez- vous (même si vous devez vous réfugier aux toilettes pour cela) et imaginez  en positif la suite de cette situation génératrice de stress.
Visualisez toute la suite : le chemin que vous allez effectuer jusqu'à votre bureau avant de rencontrer vos collaborateurs, votre poignée de main énergique quand vous allez tendre la main à celui avec qui le conflit est en train d’émerger. Bref, visualisez uniquement l’issue positive de votre dilemme. Faites cela autant de fois par jour que vos angoisses reviennent.
Réfléchir son positionnement est un outil qui favorise la réussite professionnelle, car comme toute prise de conscience, l’on devient maître de ses choix, et acteur de ce que l’on souhaite créer.