T.H.E.A.T.R.E, Tout l'Humain Est A Transversalement Réinventer dans l'Entreprise avec le Numérique !
J'ai décrit avec des mots simples empruntés à mon apprentissage humble et jour après jour de l'humain au travail avec ses outils digitaux et non digitaux, T.H.E.A.T.R.E avec l'ambition qu'il devienne avec votre excellence le cheval de bataille de la transformation humaine des entreprises, sans critère de taille ou de secteur d'activité.
Alors commençons à écrire le scénario de la pièce ! Pas le mien, pas le vôtre. Le nôtre...- peur du changement,
- peur des comportements dans le changement,
- peur de ne pas être capables de faire ou de ne pas savoir comment faire,
- peur d'être déjà trop en retard donc de se tromper sur les choix technologiques et humains,
- peur d'emprunter la mauvaise route,
- de s'égarer sur les objectifs et de ne pas les atteindre,
- peur de faire différent des autres tout en voulant être différents,
- peur de se secouer et de secouer,
- peur de pointer les vérités sans dénigrer,
- peur d'agiter non pas un mouchoir blanc mais un mouchoir rouge,
- peur de traumatiser son confort,
- peur de l'inconnue, du vide,
- peur de perdre son travail
- peur de ne pas réussir avant d'avoir tenté...
- amour à rechercher à trouver l'éthique de soi,
- amour à s'inventer au quotidien pour réussir sa vie professionnelle avec les autres,
- amour du parcours qui fait les résultats et non pas des résultats qui font les parcours,
- amour de l'inconnue,
- amour d'apprendre tout en apprenant,
- amour d'être qui nous sommes: jeunes et moins jeunes, diplômés ou autodidactes, expérimentés ou débutants,
- amour des autres par l'écoute, l'admiration, le respect,
- amour de l'excellence au service de tous (collègues, clients, partenaires),
- amour de l'ambiance et de la joie,
- amour qui donne un regard différent aux managers de leurs équipes et des équipes de leurs managers
- amour d'échanger plus que de partager,
- amour de donner et de recevoir,
- amour de gagner, de faire gagner, de gagner ensemble,
- amour de ne jamais dire des autres sans connaître ni savoir,
- amour de ne demander à inventer aux autres ce qu'on n'a pas su inventer soi-même,
- amour de la recherche du qui on veut être et du comment y arriver...
- mettre fin au clonage de profil à poste, de secteur d'activité à secteur d'activité, de diplômes de grandes écoles à diplômes de grandes écoles, au rajeunissement par les jeunes parce que plus malléables, à la braderie des salaires sous prétexte d'une très forte demande,
- donner de la poésie aux annonces même pour des postes de DAF,
- faire se rencontrer comme pour une rencontre amoureuse le projet professionnel d'un homme et d'une femme avec ceux de l'entreprise afin qu'ils écrivent et vivent une belle histoire ensemble,
- donner de la vérité et de la sincérité sur le cadre et la situation réelle de l'entreprise pour que la maison découverte soit bien celle dans laquelle nous avions envie d'entrer avec les amis que nous avions envie de côtoyer,
- recourir le moins possible à l'intermédiation dans le recrutement (chasseurs de têtes, etc...) afin d'être toujours au plus près de son marché, de l'évolution des métiers, des attentes, des comportements,
- ne jamais abandonner aux autres sa propre culture car c'est son identité que nous abandonnons,
- préparer l'entreprise, les équipes à accueillir et autrement que via des mails envoyés au dernier moment pour annoncer l'arrivée de la nouvelle ou du nouveau que personne n'attendait, pire n'avait envie de voir,
- ne pas claquer la porte sous le nez de la personne choisie dès son arrivée en la mettant en prise directe avec des collaborateurs dont l'entreprise connait toutes les déviances comportementales,
- donner toutes les chances de réussir et ne jamais oublier que ce n'est pas uniquement au recruté de faire tous les efforts d'adaptation mais aussi à l'entreprise et à ses managers de l'accompagner au meilleur des objectifs communs
- Mais aussi, ne jamais oublier d'avoir de la considération pour les personnes qui sont venues vers l'entreprise, la marque parce qu'elles lui ont fait confiance et qu'elle (l'entreprise, la marque) n'a pas retenues pour le poste considéré. Elles méritent au moins autant d'égard que celles qui ont été retenues car l'humain est tout sauf un objet, un produit, c'est une VALEUR hier, aujourd'hui et demain.
- plus de managers oppresseurs parce que dépositaires d'objectifs et chroniquement intrusifs mais des managers facilitant et délégant sous contrôle qui émulent par l'activité qui conduit au résultat plus que par le résultat qui doit conduire à l'activité (avec une belle cartographie colorée de la où se trouvent leurs équipes collectivement et individuellement sans avoir à parler de chiffres à longueur de temps - travail sur la durée, sur l’épanouissement et non pas en mode presse-citron)
- plus de managers sur piédestaux, égocentriques voire pervers narcissiques mais des managers de terrain et sur le terrain, avec un bâton de dynamite permanent sous leur siège pour leur rappeler que si il sont là, c'est pour aider à faire grandir leurs équipes, individuellement et collectivement, pas les détruire au gré de leur incapacité à résister à la pression ou être autre chose que les bons élèves de leurs directeurs,
- plus de managers fantômes qui croulent sous la charge faute de savoir la gérer ou l'arbitrer mais des managers capables de mettre en place avec le numérique des outils interactifs pour suivre l'activité, la charge (tâches projet, tâches récurrentes,... de leur équipe en temps quasi réel et la monitorer, vous savez ces managers qui se réveillent une fois ou deux fois par an, par obligation, lors des entretiens d'évaluation pour vous faire perdre le peu de motivation qu'il vous restait en vous faisant découvrir combien ils pensent que vous avez été mauvais
- plus de managers fourrés toutes les 5 minutes dans les bureaux de leurs directeurs en apporteurs de problèmes mais en apporteurs d'ébauches de solutions donc des managers demandant la même chose à leur propres équipes,
- Plus de managers gestionnaires ou arbitres de conflits mais des managers qui favorisent l'auto-gestion des conflits par leur collaborateurs
- savoir qui nous sommes avant de regarder qui sont les autres
- construire une éthique de soi dans la vie avec ensuite une éthique de soi au travail
- voir et bâtir sa réussite professionnelle avec amour dans un sentiment de justice et d'équité (sur ce point le numérique peut faire beaucoup également)
- ne pas attendre de l'entreprise ce que nous sommes capables d'aller trouver ailleurs auprès de personnes rares, merveilleuses d'écoute, d'expérience, de talent, de neutralité (bien plus simple de leur poser nos questions existentielles au travail qu'à nos managers)
- remplacer la Peur par l'Amour
- relativiser et s'organiser pour ne jamais être dépassés
- écouter les signaux de notre corps, entendre les murmures de notre âme et écouter l'appel du large pour savoir partir vers un nouvel horizon, une nouvelle aventure encore plus riche, encore plus belle (l'internet et les réseaux sociaux notamment sont de très beaux outils, univers d'aide à l'évasion, au changement de cap...
- plus d'organisations en silo - le tsunami anti-clans, baronnies, comportement féodaux) mais des organisations à plat par métier avec des tâches inter-métiers (les maillons qui relient les métiers entre eux pour une meilleure transversalité - du transverse dans le transverse),
- plus de directions Support mais des Business Units Support à l'identique des sites de production
- un support éclaté en contact direct avec le terrain (les opérations, la production) avec des échanges périodiques temporaires ou définitifs de collaborateurs entre eux
- la suppression de tous les sièges sociaux perchés dans des grandes tours qui respirent l'humain dans tous ses côtés négatifs mais leur mise à la taille humaine
- le blocage systématique des mails sur le même sujet (titre) au-delà de 2 afin que les collaborateurs se déplacent, évitent des conflits stériles, aient de vrais rapports humains et non pas virtuels
- la réinvention des salles de réunions traditionnelles avec l'ouverture d'espaces d'échanges improvisés humanisés ailleurs qu'autour d'une table (tables dans la salle du Comité de Direction uniquement et encore) - ici aussi le numérique propose de nombreux choix pour donner une nouvelle vie à ces réunions où les collaborateurs ont une partie de leur tête à l'ordre du jour et le reste au retard pris dans leurs tâches quotidiennes du fait même des réunions
- la guerre à la communication négativiste et inhumaine: ne pas oublier de faire ci, de faire ça ne pas ci, ne pas ça mais aussi au nombrilisme, au satisfecit chronique: montrer les bons résultats alors que derrière les clients sont fous de rage !
- la chasse à l'affichage pompeux de chartes communiquées partout comme des règlements intérieurs pour les remplacer par des échanges ludiques réguliers sur leur respect (lâchez-vous, votre boss n'est pas derrière la porte)...
- le recours à des doses très homéopathiques au conseil via des grands cabinets, à des études, des baromètres... véritables gouffres à euros pour sonner aussi creux que quand nous tapons sur une casserole eu égard non pas aux analyses, ni aux préconisations issues de ces analyses qu'ils savent très bien faire avec des costumes PowerPoint mais à la capacité à rendre opérationnel ce qu'ils préconisent (là les rats quittent le navire comme on dit) même si il ne leur est pas demandé de faire mais au moins de s'assurer de la faisabilité et d'alerter...
- qu'un pays, une région, une ville, un village sont une culture, des comportements, des attentes différentes,
- que mutualiser, standardiser est bien mais pas au détriment de la perte d'identité des racines car les clients des entreprises eux sont pour la plupart ces racines et que la mondialisation n'a de sens comme l'innovation d'ailleurs que si, toutes les deux, elles respectent le temps d'assimilation par l'humain (ne pas courir le marathon comme plusieurs fois un 100 m...)