Comment le LMS (Learning Management System) aide l’entreprise à aborder la réforme de la formation

Outre une responsabilisation plus importante des entreprises, la réforme de 2015 cherche avant tout à valoriser le capital humain et la compétitivité. D’une dépense pour l’entreprise, la formation doit devenir un investissement.

Son application bouscule également les process de suivi de formation. Les LMS (Learning Management System - Système de gestion de l’apprentissage) sont des logiciels qui doivent jouer un rôle primordial dans l’assimilation des ces changements techniques.Depuis 80 ans, l’Etat français a des prérogatives fortes en matière de formation professionnelle, jusqu’à l’avoir inscrite dans sa Constitution. Pourtant, toutes les réformes mises en place au fur et à mesure n’ont pu donner à la formation un rôle de levier de performance pour les entreprises ; et elle reste déceptive pour une grande partie des salariés, soit parce qu’ils se sont vus refuser la formation désirée par leur entreprise car elle impliquait un trop grand coût, soit par manque d’information sur leurs droits à la formation. Les sondages récents sur la mise en place du compte personnel de formation (CPF), en vigueur le 1er Janvier dernier, ont d’ailleurs démontré qu’elle ne passionnait ni les salariés, ni les services RH. C’est pourtant la première brique d’un changement majeur en France, car en positionnant au 1er rang les entreprises et leurs services au cœur de la formation et de son suivi, l’Etat effrite à plusieurs égards ce dogme.
Outre une responsabilisation plus importante des entreprises, la réforme de 2015 cherche avant tout à valoriser le capital humain et la compétitivité. D’une dépense pour l’entreprise, la formation doit devenir un investissement. Son application bouscule également les process de suivi de formation. Les LMS (Learning Management System - Système de gestion de l’apprentissage) sont des logiciels qui doivent jouer un rôle primordial dans l’assimilation des ces changements techniques. Trois aspects sont à mettre sur la table.
Tout d’abord, en ne rendant plus obligatoire une grande partie des cotisations payées jusqu’alors par les entreprises, la réforme fait passer le statut de la formation d’un impôt à celui d’un investissement. Comme tout investissement, le besoin en indicateurs de suivi et de justification du ROI (Return On Investment) va devenir central dans le pilotage de la formation. Les LMS sont la porte d’entrée idéale pour centraliser et traiter ces données. Notamment quand ils permettent par exemple de centraliser les évaluations d’utilisateurs au sein d’une marketplace de la formation, d’exporter des reportings et de suivre lavancement des apprenants et l’efficacité de telle ou telle formation.

L’idée de la réforme est aussi de mettre la formation entre les mains des salariés et non des employeurs.
Les entreprises ont jusqu'à fin janvier pour communiquer auprès de leurs salariés sur la réforme. Il devient stratégique  pour les employeurs de fournir des outils à leurs salariés pour rechercher des formations, suivre celles qui leurs correspondent et in-fine diriger les salariés vers les formations qui servent la stratégie de l’entreprise. De nouveaux LMS en mode SAAS permettent à l’entreprise de déployer très rapidement un outil adapté aux nouveaux standards du numérique (site web accessible n’importe quand, adapté aux smartphones, intégrant les réseaux sociaux…), facilitant l’adoption des utilisateurs.
Dernier aspect impactant les entreprises, le recentrage mécanique qui va s’opérer vers la formation interne.
Les entreprises françaises étaient jusqu’à maintenant des grosses consommatrices de contenus sur mesure créés par des organismes de formation. La formation bateau de gestion de projet inadaptée aux process de l’entreprise ne fait plus du tout recette. Ce que la réforme va changer, c’est qu’en supprimant les cotisations obligatoires des entreprises pour la formation, celles-ci vont rediriger cet argent en interne pour développer un service formation qui fera des formations réellement adaptées au métier de l’entreprise. Qui de mieux qu’un chef de projet sénior interne pour réaliser une formation en gestion de projet pour les juniors ? Un bon LMS prend tout son sens en devenant la plateforme qui réunira aussi bien les formations internes que les formations externes proposées par des organismes de formation.
Nous l’avons vu, le logiciel de gestion de la formation (LMS) est l’outil idéal pour piloter la formation et faire appliquer les principes de la réforme. En permettant au responsable de formation de suivre les indicateurs adéquats et aux salariés de prendre en main leur plan de formation avec l’appui de l’entreprise, c’est un investissement qui retombe positivement sur un large panel d’activités dans l’entreprise.