La mobilité professionnelle facilitée par le 1% logement

C’est une tendance relativement récente mais qui se développe rapidement. Grâce aux actions pour l’aide au logement du CIL, la mobilité des professionnels est nettement facilitée. Ce qui conduit à plus de mobilité au sein de différentes populations, notamment intérimaires ou de techniciens.

Un accompagnement et un financement qui libèrent les opportunités

Le CIL-Pass Mobilité proposé par Action Logement ou d’autres prestataires indépendants est un service d’accompagnement à la recherche de logement d’un salarié en mobilité professionnelle qui peut être financé par l’Aide Mobili-Pass. Il s’adresse par exemple aux salariés d’une entreprise du privé, non agricole, de 10 salariés et plus devant changer de lieu de résidence suite à une embauche, une mutation ou un déménagement de leur entreprise. 

Aujourd’hui par exemple, le nombre de mobilités sur la région de Toulouse est très important. La région est attractive et jouit d’un bassin d’emploi dynamique, mais au-delà de cela, les candidats, intérimaires notamment, acceptent des mobilités car l’accompagnement proposé permet une installation réellement "clés en main". Le CIL-Pass Mobilité permet en effet aux candidats à l’emploi ou aux salariés en mobilité professionnelle de bénéficier d’informations pratiques sur la région qu’ils s’apprêtent à rejoindre mais aussi et surtout de trouver dans les meilleurs délais un logement à proximité de leur nouveau lieu de travail, en adéquation avec leur niveau de vie et en limitant les contraintes liées à un déménagement (visites, déplacements, signature du bail, installation).

Autre point non négligeable, le 1% logement de l’Aide Mobili-Pass permet de financer certains des frais liés à la mobilité professionnelle et de trouver rapidement des solutions. Les candidats à l’emploi n’ont parfois que quelques jours pour trouver un logement et le financer dans le cadre d’une mobilité. La prise en charge proposée a alors toute son importance. Nous constations par le passé de nombreux refus de poste liés au financement de la mobilité professionnelle (frais liés à la vente d’un logement, frais d’agence ou de notaire, premier loyer, etc.). Les professionnels ne refusaient pas l’offre d’emploi qui leur était faite, ni même l’idée de changer de région : le risque financier de la mobilité était simplement trop important. 

Des professionnels plus mobiles, y compris en intérim ou en CDD

Aujourd’hui, grâce aux aides et aux services proposés, de nombreux actifs - y compris ceux que l’on ne considère pas, a priori, comme les plus mobiles - acceptent de changer de lieu de résidence, parfois de vie, pour saisir une opportunité professionnelle. 

Il y a clairement une évolution récente au niveau des profils de candidats à la mobilité. Par exemple, depuis le début de l’année, nous avons déjà accompagné de nombreux intérimaires dans leur installation en Occitanie dans le cadre d'une évolution de carrière. Il y a peu encore, les mobilités restaient largement conditionnées par la signature d’un contrat à durée indéterminée, garantie sécurité pour les candidats à l’emploi. Ces mobilités sont désormais portées par les aides du CIL et du Fasst, mais aussi par l’évolution des mentalités et du rapport au travail. La perception de l’intérim a par exemple nettement évolué, parallèlement à la qualité des missions proposées. Aujourd’hui, plus d’une mission d’intérim spécialisé sur cinq débouche sur un CDI : un élément que les candidats à la mobilité ont généralement à l’esprit.