Les entreprises françaises seront prêtes pour le prélèvement à la source, à condition d'accélérer leur transformation digitale

Le prélèvement à la source sera effectif le 1er janvier 2019, il reste donc 9 mois aux entreprises pour se préparer à cette transition inédite. L'horloge tourne...

Nouveau statut de tiers payeur, gestion des informations personnelles des salariés, et à plus court terme mise en place concrète du prélèvement à la source qui, dans certaines structures est synonyme d’investissement, de temps et d’un passage inévitable à la digitalisation des ressources humaines, représentent un vrai bouleversement pour les entreprises. L’enjeu est d’accompagner et de rassurer ces entreprises pour que le prélèvement à la source devienne un réel progrès social.

Quelles sont les inquiétudes des entreprises ?

Dans la mesure où le taux de prélèvement apparaîtra sur le bulletin de paie, la retenue à la source fait entrer l’employeur dans le recouvrement de l’impôt sur le revenu en tant que tiers payeur, ce qui implique des ajustements importants pour les services RH et comptables. Il faut aussi prendre en compte, la crainte des employés d’une atteinte à la confidentialité : l’entreprise détiendra des informations relatives aux salariés auxquelles elle n’avait pas accès jusque là.
Il faut donc assurer une transparence totale quant à la gestion et la transformation de la fiche de paie.Lors de la survenance d’événements impactant les ressources financières d’un individu, l’impôt sera adapté puisqu’il sera basé sur les revenus récents dans le temps, ce qui facilitera la vie du contribuable, mais qui impliquera une flexibilité maximale côté entreprise. On peut penser notamment à des entreprises de plus de 500 salariés qui s’inquiètent de devoir gérer 500 fiches de paie qui pourront fluctuer tous les mois. 

Dans cette situation la création manuelle de la fiche de paie n’est plus envisageable.

Toujours dans une démarche de flexibilité, le texte actuel envisage de permettre au salarié de modifier périodiquement le taux de prélèvement selon l’évolution de sa situation. En pratique, l’employeur va donc devoir modifier les paramétrages, source de coûts supplémentaires, notamment si celle-ci est dépourvue de logiciel de paie automatisé et flexible. Cette nouvelle responsabilité induit des investissements supplémentaires : temps des collaborateurs dédiés à cette mission, des phases de test chronophages seront par ailleurs nécessaires.
Il est urgent que les entreprises et les services RH se posent toutes ses questions pour appréhender au mieux les transformations à venir, et étudier les solutions qui s’offrent à eux. 

Qui peut sauver cette transformation majeure ? 

Aujourd'hui, il existe des logiciels de gestion de la paie capables d'accompagner cette transition en permettant d'automatiser et plus largement de digitaliser la gestion de la paie.  A l'instar de PayFit qui accompagne plus de 1600 entreprises grâce à une solution simple et rapide, ces acteurs offrent aux Responsables de la paie les moyens d'appliquer en temps et en heures les différents volets de la réforme.
En effet, grâce à ces outils, le DRH n’a plus qu’à régler les paramètres en fonction de la situation des salariés de l’entreprise, et pourra ainsi laisser le logiciel mettre à jour la fiche de paie automatiquement, quelle que soit la situation fiscale du salarié. Ces outils offrent aux entreprises une flexibilité importante, un gain de temps bénéfique, et surtout une gestion automatisée qui permet d’éviter les erreurs plus fréquentes lors de la gestion manuelle.
Après une “simplification” de la fiche de paie en janvier 2018, celle-ci va encore connaître des transformations fondamentales, d’où l’enjeu de la digitalisation.

S’équiper d’un logiciel n’est pas suffisant … 

Les dirigeants ont pour mission de communiquer auprès de leurs salariés sur leur politique de gestion des informations personnelles, tout en sachant que le gouvernement assure que les entreprises n’auront comme information que le taux de prélèvement.
Aujourd’hui de nombreuses entreprises ont fait le choix de digitaliser plus globalement leurs processus RH, conscientes que ce passage obligé au prélèvement à la source leur permettra de vivre cette transition de manière sereine et progressive.