Et si le futur du travail reposait finalement sur l’humain ?

Les nouvelles technologies ont radicalement modifié notre façon de travailler, poussant les plus pessimistes à dire que demain des robots prendront notre place. Pourtant, ces mutations représentent une réelle opportunité. Parce que la "polycompétence" et les "softs skills" sont inhérents à la transformation.

La polycompétence : une nécessité pour aborder le futur du travail

Les Ressources Humaines n’échappent pas au phénomène de transformation. Les recruteurs doivent donc revoir leurs méthodes et s’adapter pour capturer l’intérêt des futurs talents tout en restant attractifs. Les candidats, quant à eux, ont la responsabilité de développer de nouvelles compétences dans des domaines d’activités variés, mettant ainsi toutes les chances de leurs côté pour s’imprégner rapidement des métiers de demain. Selon le Forum de Davos de 2017, les professions émergentes, favorisées par les nouvelles technologies, devraient passer de 16% à 27% du nombre d’employés dans les grandes entreprises dans le monde. 

Le progrès technique représente ainsi une belle opportunité d’amélioration des méthodes de travail en redéfinissant l’expérience des employés (mobilité, collaboration et innovation). Mais cela suppose également de développer de nouvelles compétences techniques et humaines pour embrasser ce progrès, et ainsi de rendre son profil plus compétitif et adapté aux nouvelles tâches.

Demain, les profils "polyvalents ou "polycompétents seront retenus en priorité.  Le savoir-faire restera un atout indispensable mais le savoir être s’imposera de plus en plus comme incontournable de la même façon. Des esprits autonomes, créatifs, responsables… autant de soft skills qui seront recherchés activement par les entreprises dans le futur. Les entreprises voient en eux une source de flexibilité, d’innovation, de réactivité. Des atouts appréciés pour s’adapter à la demande, de même qu’aux progrès techniques et numériques perpétuels.

Développer des compétences nouvelles pour faciliter son employabilité à venir est une démarche devenue primordiale pour ces nouveaux talents qui doivent anticiper aujourd’hui les compétences qui seront requises demain.

Se former pour repenser sa carrière : une démarche inévitable

L’enjeu sous jacent de cette polyvalence bientôt incontournable est donc de savoir comment acquérir ces nouvelles compétences et connaissances. En effet, selon une étude du World Economic Forum, la formation représente le défi de la révolution numérique. Ainsi, 54% des salariés dans le monde vont devoir réévaluer leurs compétences et se mettre à niveau pour faire face aux bouleversements numériques (développement de l’intelligence artificielle, automatisation du travail). 

Dans cette optique, de multiples solutions existent déjà et devront se développer de manière significative dans le futur.

Avec la prédominance d’internet et la multiplication des solutions numériques, de nouvelles opportunités se sont développées dans le domaine des formations. Les salariés ont maintenant la possibilité de se former en ligne, qu’importe le lieu ou le moment choisi : classe virtuelle, e-learning, social learning… autant de formations possibles et faciles d’accès.

Selon une étude publiée par Dell et l’Institut pour le futur, 85% des emplois de 2030 n’éxistent pas encore. Les entreprises doivent donc s’approprier cette tendance, et proposer toujours plus de formations en interne, afin de répondre aux besoins d’évolution de leurs salariés tout en gagnant du temps et simplifiant l’apprentissage. Par ailleurs, mettre à disposition des formations permet aux entreprises de fidéliser les collaborateurs en leur offrant cette possibilité d’évoluer professionnellement. Cet apprentissage permet de faire face au changement du marché et surtout d’être prêt à affrontier les métiers de demain. 

La révolution numérique exige donc de nouvelles compétences qui deviendront cruciales pour les entreprises. Pour faire face à de telles transformations, le système d’éducation et des formations professionnelles doivent être repensés. Il existe aujourd’hui un réel enjeu qui consiste à offrir un environnement professionnel épanouissant tout en travaillant sur ses soft skills. Et finalement, le futur du travail aura pour rôle de libérer les talents des individus. Et la révolution numérique celui de valoriser l’humain.