Sur les réseaux sociaux, on prie...

Une sociologie du moment... Quant à l'usage des médias sociaux notamment.

Sur les Facebook, on prie à tout-va… Ou des couleurs du tracas.

"Mange-tracas "… Où es-tu, petit caméléon ? Une annonce Facebook du mois de décembre 2015 (https://www.facebook.com/boutiquerosebonbon1/posts/1066770140022752/) révèle ton existence… Depuis, c’est le silence ? Enfin… Quelques nouvelles de temps en temps… Et puis, on peut tout de même les fabriquer chez soi… A l’effigie de #PrayForAmazonia, #PrayForKyoAni, #PrayForSudan… Jusqu’à la dérision (#PrayForNesamani), voire l’usage commercial (#Prayforthesunshine).

Choisissez… Sur les réseaux sociaux, on en voit des vertes et des pas mûres… Jusqu’à la démesure… D’ailleurs, depuis les attentats du 13 novembre 2015, Facebook a mis en place la possibilité de filtrer sa photo de profil par le drapeau tricolore. Des décors sont aussi régulièrement proposés, en fonction des événements économiques du moment.

En ce moment, justement, on s’alarme des feux de forêts (Amazonie, Canada, Sibérie,…) ; "the question is, can we muster the best of our humanity in time ?" souligne une universitaire australienne – spécialiste du climat – Joëlle Gergis. Sans doute, évoque-t-elle la couleur humaine… Face à celle de la misère.

Sur les réseaux sociaux, la composante communautaire est "reproduite" via la notion d’abonnements à des groupes – sur Facebook et LinkedIn – ou, à des hashtags sur Instagram (et LinkedIn également). Pour conforter cette notion d’identité communautaire, une même photographie peut servir d’identifiant sur plusieurs de ces médias.

De tels outils sociaux ne seraient, ainsi, que le reflet sociétal d’un besoin – semble-t-il de plus en plus accentué – de se "faire voir" et corrélativement – à travers notamment des "Like" - de se "faire entendre"…

Dans le monde réel, la transposition pourrait pointer un clivage entre la vague Anonymous qui aurait toujours le vent en poupe – si l’on se focalise sur des casseur.es ou extrémistes le plus souvent cagoulé.es – et des mouvements plus pacifistes qui se retrouvent régulièrement sur les ronds-points, ou dans la rue.

Des verts, des bleu.es, des gilets jaunes, des foulards rouges, l’arc-en-ciel de la communauté LGBT ; et… J’en passe.

Les applications réticulaires semblent relayer désir et plaisir accrus de mise en scène, alors que l’artifice de l’identité graphique n’est là que pour démontrer que la plus grande difficulté réside encore et toujours au niveau du point de passage entre le logos (la science) et le nomos (la capacité de gestion, d’administration).

Cet éternel point de blocage et l’immobilisme correspondant échauffent maintenant des esprits pouvant beaucoup plus facilement s’exprimer en temps réel ; à l’aide plus particulièrement de téléphones mobiles qui – même d’occasion – ont, pour la plupart, un appareil photographique intégré.

La composante économique entre cependant centralement en ligne de compte…

Alors que la création de la Communauté "Black Blanc Beur" (avec la Coupe du monde 98) n’a pas réussi à endiguer les problèmes de violences entre supporter.es - essentiellement liés au racisme - il est évident que l’aisance financière permet aujourd’hui d’avoir accès à un plus large éventail d’outils technologiques et partant, à un nombre plus important de plateformes d’information et de communication digitales, autant de moyens d’asseoir sa représentation et son pouvoir.

Mais au-delà des dérives de la consommation de masse et du capitalisme sauvage, ce regain de violence ne trouverait-il pas son substrat dans la question du genre ?

En effet, en dehors du fait que les roses bleues n’existent pas dans la nature, le commun des mortel.les a beaucoup de mal à reconnaître l’existence de nouvelles catégories, quel qu’en soit le domaine. L’ordre et la routine rassurent – jusqu’à ce que des maires soient actuellement menacé.es de mort pour avoir accepter d’accueillir des migrant.es.

Dès lors, sur la toile, l’usage de pseudonymes peut un temps, atténuer les phénomènes d’exclusion… Même si des heurts entre groupes virtuels sont bel et bien présents.

La fracture sociale est donc, et de toute façon, plus que jamais là… Et la répression ne la guérit pas.

Au milieu de cette cacophonie réelle et virtuelle – entraînant une vigilance de tous les instants, en particulier de la part des parents – une solution, donc ? Devenir caméléon ?

Lors d’une discussion, il y a quelques années, quant à une tendance déco et design à privilégier le noir et blanc pour un Noël… Une réponse laconique d’un très cher ami ; "les sapins sont normalement verts, non ?!". Oui… "normalement", justement… Quand ils ne brûlent pas, à ce moment-là.

Plus généralement, un trop plein d’images ne pourrait-il pas écorner l’image voire influer négativement sur les représentations collectives ? … Sans parler des changements malheureux… A l’exemple de La République En Marche qui, au lieu de s’en tenir au noir et blanc, aurait hésité et parfois choisi de s’exprimer en … Jaune – seule couleur politique non utilisée, jusqu’alors !

Certes, l’habit ne fait pas le moine… Et l’on peut toujours retourner sa veste ou baisser son… Les référendums pouvant aider à décider en dernier recours (le projet d’aéroport de Notre-Dame-Des- landes a bel et bien été abandonné… Qu’en sera-t-il du plan de privatisation d’ADP?!…).

Alors… Préférer des "cool heurts" au diktat des couleurs ?! Et vous, quel est votre avis ?

Les réseaux sociaux pourraient justement supporter – via les mises en relation, les abonnements, … - des discussions voire des rencontres vertueuses, mises au service du bien-être collectif ; pour, par exemple, pouvoir admirer encore longtemps – entre avril et août – les coquelicots dans les champs… 

Entre avril et août toute frêle fleur des champs
ta bouche écarlate 
coque lit Colette t'aime 
un coup de vent à-propos

Et Nous Demain, tous.tes poètes ?!… Dans les gares et/ou avec Short Édition (https://short-edition.com/fr/p/pourquoi-pour-quoi), peut-être…

A défaut de prière, j’ai pour ma part, proposer à la#SNCF de mettre en place une campagne de communication #Entraindaimermaplanete, basée sur un questionnaire visant à faire s’exprimer les usager.es quant à leurs actions quotidiennes en matière de protection environnementale. Pas de réponse…

Chacun.e doit, en effet, à son niveau, prendre conscience de l’urgence climatique, avant d’agir en conséquence avec ses moyens. L’aspect participatif constitue, dès lors, une étape fondamentale relativement à l’exigence de rassemblement autour de la cause écologique.

Chacun.e à votre niveau, n’hésitez donc pas à partager vos initiatives, vos réflexions, … Sous la bannière [#Entraindaimermaplanète] ; le covoiturage et le train – une de nos recettes:)